Oran - La direction de la Protection civile fait le bilan

48 effondrements urbains depuis janvier 2007 Etant le premier intervenant lors des effondrements, la protection civile a établi un bilan sur ce lourd dossier qui n’arrive toujours pas à être réglé par la wilaya d’Oran. Depuis le début de l’année, la protection civile a recensé 48 effondrements. Le bilan établi atteste que 4 effondrements ont eu lieu en janvier, 13 en février, 14 en mars, 05 en mai et 06 en juillet. A noter que le nombre le plus élevé d’effondrements a été enregistré en février et en mars, soit en saison hivernale. L’on apprendra aussi que les intempéries favorisent de beaucoup les effondrements des vieilles habitations, celles-ci ne résistant ni aux vents violents ni aux pluies torrentielles. A propos du nombre d’habitations vétustes à Oran, on saura qu’elles se chiffrent par milliers et que ce nombre augmente constamment vu que l’entretien des immeubles ne se fait guère. En fait, certains immeubles datant de l’ère coloniale n’ont jamais été restaurés, ils n’ont enregistré ni travaux d’entretien ni ceux de rénovation et ce, depuis l’indépendance. Ils sont donc classés parmi la catégorie des immeubles menaçant ruine. Les habitations concernées se situent généralement dans la vieille ville d’Oran tels que les quartiers de Sidi El Houari, les Planteurs, Ras El Ain ou bien encore El Derb et El Hamri. Ces quartiers sont souvent le théâtre d’effondrements répétitifs qui commencent par des affaissements partiels des bâtisses puis s’ensuit leur écroulement total. Rym Hadir Abdou