Algérie

Oran-Interdiction des gros tonnages en ville : Les limites du nouveau plan de circulation



Oran-Interdiction des gros tonnages en ville : Les limites du nouveau plan de circulation
Des boulevards, comme ceux de Larbi Ben M'hidi ou de Stalingrad, continuent à subir les vrombissements des gros tonnages. Le nouveau plan de transport de la ville d'Oran, entré en vigueur, il y a quelques jours, pour mettre de l'ordre dans la circulation de cette grosse métropole, commence à montrer ses limites. Ce plan, dont l'étude de faisabilité a, selon les chiffres avancés par la direction des transports, été évaluée à  60.000.000 millions de dinars et qui proposait de faire le diagnostic de la circulation afin de trouver une solution «finale» à  l'étranglement de la cité, ne semble pas avoir réussi à  aboutir à  la fluidité voulue.Est-ce encore tôt, pour émettre un tel jugement ' Peut-être. Mais, en tout cas, les véhicules de transport de marchandises (2,5 tonnes et plus) sont interdits entre 7 et 20 h, de sillonner les rues de certains quartiers, continuent encore à  le faire, notamment à  Es Seddikia, à  Ibn Sina ou encore au quartier des Planteurs. Même le centre-ville ne semble pas échapper au phénomène de «désobéissance des chauffards», puisque des boulevards, comme ceux de Larbi Ben M'hidi ou de Stalingrad, continuent à  subir les vrombissements des gros tonnages qui n'en font qu'à leur tête. Les responsables des transports et de la sécurité routière, pour qui la circulation était devenue, ces derniers temps, un vrai casse-tête et qui ont voulu lui trouver une solution définitive, ne sont pas encore sortis de l'auberge espagnole. De surcroît, les travaux des chantiers du tramway s'étirent à  n'en plus finir occasionnant de véritables goulets à  El Maqari, au Boulevard de Mostaganem, à  Maâta, l'avenue de l'ANP, etc. ne sont pas faits pour arranger les choses. Les nombreux tronçons qui sont fermés à  la circulation sont autant de goulots d'étranglement qui contribuent à  faire suffoquer Oran. Cela d'autant plus que les bus privés de transports en commun (qui sont aussi de gros tonnages) créent  des embouteillages, par leur anarchie engendrant ainsi des points noirs dans les grands carrefours de la ville, comme dans le quartier Plateau. Cette situation qui ressemble à  celle vécue par Alger, dans les années 70, occasionne tant aux automobilistes qu'aux piétons des désagréments dont ils se passeraient volontiers, surtout, en cette période de vraie fournaise. Circulation et stationnement sur les trottoirs, embouteillages monstres, quadruples files sur des chaussées prévues pour moins… sont autant de phénomènes qui, malgré le nouveau plan mis en branle cette semaine, continuent de donner du tournis à  ses concepteurs. Certaines exceptions, comme celles des camions de livraison de lait ou de denrées alimentaires ou des transporteurs en route vers le port qui ne sont pas concernés par les restrictions. C'est dire que beaucoup reste à  faire pour régler radicalement la problématique de la circulation à  Oran.


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