Oran (Football) - LE MCO VEUT ANNULER SON CARTON ROUGE: Mesmoudi, victime d’Arab

Invincible tout au long des neuf premières journées de championnat, le Mouloudia d’Oran a connu sa toute première défaite de la saison à Alger, au stade Omar-Hamadi, face à l’USMA dans des circonstances, avouons-le, un peu trouble.

Les Oranais avaient pourtant fait montrer de solidité durant le premier half avant de subir un véritable coup du sort qui est intervenu sous la forme d’une monumentale erreur d’appréciation de l’arbitre de la rencontre, M. Arab. Les images de la Télévision nationale, qui retransmettait la rencontre en direct, accablaient le référée en temps réel, et au plus haut point.

L’arbitre Arab s’est, en fait, rendu coupable d’une double faute. Il a, non seulement, offert à l’USMA un coup franc dangereux à la limite de la surface de réparation alors que le milieu de terrain Hamza Koudri s’était fait un croc-en-jambe tout seul. Mais le référée a, aussi et surtout, injustement expulsé le défenseur oranais, Boualem Mesmoudi, alors qu’il n’avait en aucun cas touché Koudri.

En le jugeant à tort comme fautif sur cette action où Koudri se fait lui-même un croche-pied, l’arbitre de ce USMA-MCO a brandi le carton rouge à la face de Mesmoudi, obligeant le Mouloudia à évoluer en infériorité numérique pendant les 45 dernières minutes.

En privant le MCO de son meilleur joueur pendant la moitié du temps réglementaire face à une solide USMA, le référée Arab a, de ce fait, précipité la défaite des Rouge et Blanc qui risquent fort de se voir priver des affaires de leur défenseur axial lors des prochains rendez-vous face à la JS Saoura et à l’Entente de Sétif.

La direction du club d’El-Hamri compte, à ce propos, déposer un recours au niveau des instances concernées pour faire annuler le carton rouge de Boualem Mesmoudi et l’éventuelle sanction d’un ou deux matchs de suspension qui en découlerait. Cela réparerait, en partie, la bourde de M. Arab, mais ne permettra finalement pas au Mouloudia d’Oran de recouvrer son invincibilité qui n’en est plus une.


Rachid BELARBI