Oran en bref :

Hausse illégale du prix du pain
Depuis hier, une quarantaine d'artisans boulangers de la ville d'Oran ont décidé unilatéralement d'une augmentation du prix du pain dont les ingrédients sont subventionnés. Un prix plafonné par la loi. La baguette qui était vendue à 10 DA est passée chez certains boulangers à 15 DA.
La demi-baguette dite «panini» est passée de 5 à 7,5 DA. Selon la direction du Commerce, cette augmentation est illégale et les doléances de cette corporation ont été transmises à la tutelle pour statuer. S'agissant du problème du manque de farine, une rencontre est programmée pour demain entre la direction du Commerce et les gérants des minoteries de la région pour dégager un programme d'approvisionnement des artisans boulangers.
Pour sa part, le coordinateur local de l'UGCAA a indiqué que l'augmentation qui a été décidée est illégale. «On attend la décision du gouvernement quant à une nouvelle tarification du prix du pain», a réagi l'UGCAA. T. K.
Des routes inondées
Les pluies ont de nouveau inondé certains axes routiers à Oran. La Protection civile précise que ses équipes ont enregistré 27 interventions pour évacuer les eaux de pluies et déplacer des arbres et des poteaux qui ont cédé. Sur certaines routes, le niveau de l'eau a atteint les 50 cm, comme dans la commune de Sidi Chami, selon la même source, qui ajoute que les routes qui ont été obstruées, sont le 3e boulevard périphérique, la route qui relie Es-Sénia et Aïn El Beida, Es-Sénia douar, le centre-ville de la commune d'Es-Sénia.
La même situation a été vécue au niveau de la RN11, près du nouveau stade olympique à Bir El Djir, le rond-point El Bahia, la cité 500 logements à Belgaid, Hassi Mefsoukh, Hassi Bounif, Sidi El Bachir, El Braya. Les intempéries ont aussi provoqué des chutes d'arbres au quartier Les Amandiers, Marsat El Hadjadj et aussi dans des écoles à Ayada, à Béthioua et El Hamri.
Des poteaux électriques ont cédé à Es-Sénia. Des maisons ont été inondées à Sain Rock, Messaissa, Bethioua, hai Enaib à Boutlelis. Plusieurs habitations situées au rez-de-chaussée ont été inondées à El Barki, Derb, haï Nedjma, haï Sabah et Petit lac. N. H.
5 ans de réclusion pour viol sur une mineure

Accusé dans une affaire de viol sur une mineure, le dénommé Y.M. a été condamné, cette fin de semaine, par le tribunal criminel d'Oran à 5 ans de réclusion. Le représentant du ministère public a requis à son encontre 12 ans de réclusion insistant sur le jeune âge de la victime. Les faits remontent à l'année 2016 lorsque la victime qui venait d'avoir juste 16 ans, déposera une plainte contre le prévenu, affirmant qu'une relation l'a liée à ce dernier alors qu'elle était encore collégienne. D'un amour platonique, les événements se précipiteront et le mis en cause lui demandera de l'accompagner au niveau d'une maison à cap Falcon où son oncle maternel était gardien. Là, la gamine fut violée par son petit ami qui la dépasse d'une dizaine d'années.
Devant ces faits, il lui promet alors de l'épouser. Toutefois, cette promesse n'aboutira pas, ce qui poussera la victime avec sa mère à saisir les autorités concernées. Arrêté et confronté aux faits, le prévenu reconnaît sa relation avec la jeune fille mais réfute l'avoir violée. Ce jeudi, à la barre du tribunal criminel, il maintiendra ses déclarations ajoutant qu'au moment où il a connu la victime, elle avait déjà perdu sa virginité. «Mais ce n'est pas pour autant que je l'ai quittée, je l'ai même demandée en mariage. Mais son comportement frivole me poussera à annuler ce projet de mariage».
La victime reviendra sur sa mésaventure racontant comment elle a connu le mis en cause et insistera sur le fait que c'est lui l'auteur de son viol : « Il m'avait promis de m'épouser mais changera d'avis et deviendra violent contre moi». La défense de la partie civile reviendra sur le jeune âge de la victime. La défense plaidera la non-culpabilité de son mandant. S. M.