Oran en bref

Manque de liquidités à la poste Comme à chaque échéance, les nombreux retraités se sont présentés tôt le matin devant le bureau de poste pour percevoir leurs pensions. Mais à l'heure de l'ouverture, un agent est venu leur annoncer que l'agence ne disposait pas de liquidités vu que le directeur était en congé et qu'à ce titre personne n'est habilité à signer les documents à sa place.Une nouvelle qui provoqua leur colère et leur dépit. «On nous a laissé attendre plus d'une heure dans le froid pour nous annoncer une telle nouvelle», s'indignaient-ils. «C'est un véritable affront à notre égard. Ce directeur n'a-t-il pas un intérimaire pour le remplacer '», s'offusqua ce retraité qui avait pris place au devant de la chaîne humaine, croyant ainsi être servi en premier. Ainsi tout ce beau monde était unanime à dénoncer pareille situation. Une situation des plus pénalisantes pour cette frange de la société qui attendait avec impatience cette date pour pouvoir enfin s'acquitter de leurs dettes pour les uns ou pour d'autres faire face aux dépenses du mois.Prenant ainsi leur mal en patience, ces infortunés s'en iront vers d'autres bureaux à l'instar de ceux de Haï Sabah, l'USTO ou même Seddikia (ex-Gambetta). Qu'importe la distance, l'essentiel étant de compter ce qui leur sert à remplir leur maigre bourse. H. S. Des routes sans éclairage ni signalisation La conduite de nuit sur certains tronçons de route à Oran est devenue à haut risque pour les automobilistes en raison de l'absence de l'éclairage et de la signalisation routière. C'est le cas du tronçon de l'autoroute Est-Ouest entre Misserghine et l'entrée de la wilaya d'Aïn Témouchent, 3ème boulevard périphérique, la route de la corniche supérieure, une partie de la route du port? Des plaques de signalisation absentes, la peinture délimitant les voies de circulation a quasiment disparu. Les virages ne sont pas bien signalés. Les automobilistes qui empruntent ce tronçon de nuit sont obligés de rouler avec les phares allumés, gênant ainsi les autres voitures. Même au centre-ville, des panneaux de signalisation routière en métal disparaissent par dizaines, ces derniers temps. Ce qui provoque des accidents de la route parfois mortels. Se souciant peu du bien public, les voleurs les vendent à bas prix ou en font divers objets. Ces plaques et leurs supports sont volés par des amateurs de déchets métalliques qui les revendent à bas prix. Des actes constituant des pertes financières et une menace pour la sécurité publique. Des axes routiers parfois importants se retrouvent dépourvus, laissant les supports plantés, mais sans les plaques de signalisation. Plus grave encore, même les plaques de stop peuvent disparaître, mettant ainsi en danger la vie des automobilistes et autres usagers de la route. Les conducteurs, de ce fait, ont tendance à piétiner les règles de conduite, sous prétexte de ne pas avoir devant eux des panneaux de signalisation. Ce qui leur donnerait toute la latitude de circuler comme bon leur semble. C. K.Clôture du festival de danse Hip hop à Aïn El Türck La salle Omnisports de Trouville a vécu avant-hier la clôture du festival national de danse Hip hop qui s'est tenu du 24 au 28 décembre. Pas moins de 17 wilayas ont pris part à ce festival national qui a été relevé avec la présence honorifique de trois pays étrangers, à savoir la France, la Tunisie et le Maroc. La troupe Urban Escame de Jijel a remporté le 1er prix (100 000 DA) lors de sa confrontation avec «Game Over», une troupe de Bordj Bou Arreridj qui s'est adjugé la 2ème place assortie d'une prime de 80 000 DA. Quant à la 3ème place, elle sera enlevée haut la main par le groupe «Mosta Crow» de la ville de Mostaganem. Selon un membre du jury, le B.Boy surnommé Zoulou Rouget, de son vrai nom Belhadem Khaled, «la prise en charge des participants à ce festival, organisé par la Direction de la Jeunesse et des Sports d'Oran, a été excellente, mais l'organisation technique a été décevante, ce qui explique quelque part l'énervement des hip-hopistes». K. B.