Algérie

Oran en bref



Deux s'urs tabassées par un policier et sa compagne à Saint PierreLa rue Adolphe Cousin, dans le quartier de Saint Pierre, a été, jeudi dernier, aux environs de 17h30, le théâtre d'une bavure policière. Un policier, en tenue des brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) et sa compagne, ont agressé deux s'urs habitant cette rue. Relatant les faits tels qu'elle les a mentionnés au niveau de la 17ème sûreté urbaine où elle a déposé une plainte, l'une des deux s'urs victimes, en l'occurrence S.N, employée de la commune d'Oran, dira : « je rentrais chez moi après avoir fait des courses dans le quartier en compagnie de ma petite nièce âgée de 2 ans et demi, lorsque j'ai été braquée par le policier et sa compagne. Ils étaient à bord d'un véhicule quand ils se sont arrêtés, après un frein sec, à mon niveau. J'ai pris peur et ai couru jusqu'à chez moi en criant ; mais ils m'ont poursuivie et le policier m'a violement poussée ; ma nièce est alors tombé et sa tête a cogné le trottoir ». Continuant sa mésaventure, S.N dira que sa « s'ur est sortie de la maison en entendant ses cris et que c'est à ce moment que le policier a tiré son arme, la pointant sur elle pour la sommer de ne pas intervenir ». Elle ajoutera : « Il a, par la suite, mobilisé ma s'ur, laissant, ainsi, sa compagne la tabasser librement ». Notre interlocutrice dira qu'elles n'ont eu leur salut que suite à l'intervention des voisins. L'on apprendra, auprès de la plaignante, que sa s'ur a été blessée au niveau de la main et que plusieurs points de suture lui ont été faits au niveau du service des urgences et que, elle aussi, porte des traces de violence.Émigration clandestine : 6 mois avec sursis pour 16 postulants16 personnes ont été condamnées à 6 mois d'emprisonnement avec sursis et une amende de 30.000 dinars, pour tentative d'émigration illégale. Il s'agit de jeunes âgés entre 20 et 30 ans, en provenance de la commune de Boukadir, dans la wilaya de Chlef. Ces « Haraga » ont été « repêchés » par les gardes-côtes, à bord d'une embarcation pneumatique, alors qu'ils faisaient demi-tour après avoir passé plus de 13 heures dans le large. Ils ont déclaré ne pas connaître l'identité de l'organisateur de ce voyage. L'enquête de la Gendarmerie nationale se poursuit afin de déceler tout éventuel réseau.Hassi Ameur : Le marché informel de la viande prend de l'ampleur« Plus d'une trentaine de bouchers clandestins exposent, en ce début du mois de Ramadhan, leurs viandes dans des conditions d'hygiène des plus catastrophiques à Hassi Ameur », a-t-on constaté sur les lieux. Ces commerces, qui sont situés au bord de la route menant vers la zone industrielle, ne figurent apparemment pas sur le carnet de route des services d'hygiène qui, habituellement, redoublent d'effort durant tous les mois de carême. Une petite virée dans ce marché informel, qui accueille ses clients avec une odeur nauséabonde, repoussante, fait ressortir que ces derniers ne sont nullement attirés par la qualité de la viande mais par les prix pratiqués par ces bouchers insoucieux de la santé de leurs compatriotes. Le kilo de viande de brebis est cédé à 650 dinars alors que celui de l'agneau est proposé à 750 DA. « Le paradoxe est que ces clients sont tous des automobilistes ayant généralement les moyens de se payer un kilo de viande « propre » avec seulement 50 dinars de plus du prix affiché pour cette viande exposée dans un univers de microbes », fait remarquer un passant irrité par cette indifférence des pouvoirs publics envers ce marché informel très préjudiciable pour la santé publique et ce manque d'impunité envers ces « bouchers » au sens figuré du terme. Toutes les tentatives d'éradication de ce marché ont été vaines. Pire, ces vendeurs à la sauvette, qui exposaient leurs marchandises sur des tables ne répondant pas aux normes d'hygiène et parfois à même le sol, se sont installés dans des abris de fortune faisant office d'abattoirs, de lieu de stockage de viande, de magasins de vente. Les flaques de sang, les toisons souillées de toutes sortes de détritus et les moutons égorgés et suspendus à des arbres sous un soleil de plomb offrent un spectacle désolant aux passants de la route menant de Hassi Ameur à Hassi Ben Okba.


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