Malgré les instructions fermes données par le wali, la situation n'a toujours pas été résolue et la prise en charge de nos dossiers traîne en longueur Des dizaines de travailleurs communaux, exerçant en qualité de contractuels et de saisonniers dans différentes divisions de la mairie d'Oran, viennent de saisir l'inspection de la Fonction publique pour trouver une solution à la situation de précarité dans laquelle ils vivent. Pour certains, cette situation qualifiée de «provisoire qui dure», aura dépassé les 20 années d'exercice. Travaillant notamment pour la division de la voirie, se chargeant des tâches les plus ingrates, recevant un simple petit pécule en guise de salaire, «Â Nous sommes, environ, une centaine à vivre, de contrat en contrat, et malgré les dernières instructions de la wilaya invitant les responsables de la mairie à nous titulariser, nous en sommes toujours à attendre qu'ils veuillent bien prendre en considération notre ancienneté pour, nous permaniser». Cette quête légitime ne semble pas plaire à tout le monde puisque. Selon quelques employés vacataires que nous avons rencontrés s'échinant dans des chantiers à Hai Fellaoucen, «malgré les instructions fermes données par le wali, la situation n'a toujours pas été résolue et la prise en charge de nos dossiers traîne en longueur». Ces communaux qui sont la colonne vertébrale de la mairie d'Oran, car on les trouve sur les chantiers les plus rébarbatifs (nettoyant les caniveaux, débouchant des regards d'égouts, goudronnant les rues…) sont de simples saisonniers et du fait même de cette qualité de précarité, ils ne peuvent même pas exiger une amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, «de peur de ne pas nous faire renouveler nos contrats et d'être jetés à la rue, pour une raison quelconque». Selon des sources syndicales, ces travailleurs ontsaisi l'inspection de la fonction publique qui «Â a dressé un procès-verbal » avant de leur conseiller de prendre attache avec les responsables du service du personnel de la commune». «Pire, disent certains anciens saisonniers, de nouvelles recrues ont été permanisées alors que des anciens ont été oubliés, au risque de sortir, sans avantages sociaux, ni retraite !». Clientélisme ' Népotisme ' Ces travailleurs ne s'avancent pas sur ce terrain miné mais le fait est là : «vous pouvez le vérifier par vous-mêmes : des nouveaux contractuels ont été titularisés alors que nous, des anciens, on reste dans une expectative totale». Arrivant à un âge avancé, ils sont priés de quitter la «baraque» communale sans qu'aucune «barraka» ne leur soit donnée, ni même promise : «Nous n'avons aucune garantie vis-à-vis de nos droits, particulièrement pour ce qui est de ceux inhérents à la retraite». Pour cela, encore faudrait-il qu'ils soient, d'abord, titularisés. Le Premier magistrat de la commune va-t-il entendre leur cri de détresse…
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Posté Le : 28/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amar Abbas.
Source : www.horizons.com