La présentation du numéro 4 de la revue consacrée à l'architecture et à l'urbanisme Madinati, autour du thème villes sahariennes, autodestruction du local ou projet urbain alternatif, a été, hier, au centre d'une conférence-débat organisée au siège du département d'architecture à l'université Mohamed Boudiaf USTO.
C'est devenu désormais une tradition puisqu'après chaque publication, une conférence est animée à l'occasion par M. Tahraoui architecte et directeur de publication et M. Madani professeur, directeur de LAMAUS USTO Oran et rédacteur en chef de cette revue. Celle-ci a été dédiée à l'architecture dans les villes sahariennes, un véritable savoir-faire que les organisateurs ont mis en exergue à travers une conférence animée par l'architecte Maya Ravéreau fille d'André Ravéreau, un architecte de renom qui a longtemps travaillé sur le désert de Ghardaia et précisément sur la vallée du Mzab.
A travers l'association des amis d'André Ravéreau, l'architecte Maya se consacre à la préservation et à la sauvegarde du travail de son père.
«Il a compris le lien entre l'architecture et le climat et a été ébloui par cette architecture belle et pure à la fois», a-t-elle indiqué, et d'ajouter «qu'il s'est inspiré de cette architecture en comprenant et en analysant chaque détail notamment dans la préservation de l'intimité des familles.»
Lors de cette conférence organisée avec la collaboration de l'institut culturel français à Oran sur les réflexions autour de l'architecture vernaculaire du bassin méditerranéen, la communicante n'a pas hésité à souligner qu'à partir de l'observation de notre environnement, on y distingue les traces d'architectures vernaculaires qui peuvent nourrir notre réflexion et indiquer à la fois des principes d'organisation de la matière et d'aménagement de l'espace qui aient du sens pour tous.
Pour sa part, l'architecte Tahraoui a tenu lors de la présentation du n°4 de la revue Madinati à rendre un hommage à la mémoire de Jamal Eddine Kedah architecte enseignant décédé le 7 janvier 2017.
Plusieurs contributions ont été apportées dans ce numéro lesquelles viennent renforcer l'espace d'échanges d'expériences entre confrères. L'accent est donc mis sur les qualités et les valeurs spécifiques de ces territoires millénaires et les enjeux économiques, sociaux et culturels qu'ils engagent et les dynamiques transformatrices qui les traversent.
K. Assia
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 01/10/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : K. Assia
Source : Le Quotidien d'Oran du dimanche 1er octobre 2017