Algérie

Oran compte 768 cas



Oran compte 768 cas
C'est la pathologie du siècle, les maladies inflammatoires chroniques des intestins, «Mici». Les «Mici» ne sont pas un feuilleton de dessins animés. C'est une maladie qui embête, qui empêche son porteur de bien accomplir son travail et affaiblit son rendement. La pathologie prend des ascensions fulgurantes tandis que l'origine est jusque-là inconnue. «Nous sommes 768 patients souffrant de cette maladie», dira le président de l'Association Chiffa, Benzodmi, à l'occasion de la Journée d'études organisée hier à Oran. Il a ajouté que «la liste ne cesse de s'allonger en recensant entre 30 et 40 cas chaque année». A Oran, comme un peu partout dans le pays, de tels malades sont pris en charge dans le cadre des traitements prescrits par des médecins spécialistes en gastro-entérologie, tout en recommandant aux patients de passer à une nouvelle hygiène de vie et de changer leur mode de vie vu que la maladie est incurable. La journée d'études et de sensibilisation organisée en présence de plusieurs dizaines de malades et les cadres de leur association ainsi que des médecins spécialistes, a servi de tribune pour réitérer l'appel lancé par les patients envers les responsables hiérarchiques pour la prise en charge d'une telle maladie dans toutes ses dimension en mettant en place des moyens aboutissant à une meilleure couverture sociale des malades s'agissant des inflammations intestinales. «Je souhaite que les inflammations des intestins soient considérées comme maladies chroniques», a expliqué le professeur Korti Nazim de l'Etablissement hospitalier universitaire du 1er-Novembre.Il explique que «les traitements prescrits sont remboursés à hauteur de 80% alors que la maladie touche aussi bien le tube digestif que les organes l'avoisinant compliquant davantage la maladie». «Ces complications rendent complexe le diagnostic», dira le professeur Korti Nazim. Sur sa lancée, il a souligné que «la maladie de Crohn s'étend à plusieurs organes comme le dos, les reins, les yeux, d'où la nécessité de la mobilisation de gros moyens dans son traitement».


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