L’urbanisation, la concentration humaine sur le littoral, le trafic marin, les hydrocarbures, l’activité portuaire… autant de paramètres qu’il s’agit d’intégrer à toute étude sur les écosystèmes littoraux et que le troisième colloque international sur la biodiversité et écosystèmes littoraux, qui débute aujourd’hui à l'université d'Oran Es-Sénia, entend aborder.
Aux côtés d’universitaires algériens, d’associations de protection de l’environnement marin, le colloque, qui se poursuivra jusqu'à jeudi pour sortir avec des recommandations, verra également la participation d’experts de Turquie, de France, de Mauritanie, de Roumanie, de Syrie, du Maroc, de Tunisie, du Yémen, d’Iran, d’Arabie saoudite, du Liban.
Organisé à l’initiative du «Réseau de surveillance environnemental», cette troisième édition fait suite aux deux précédentes (Workshop international BEL 01, novembre 2007 & Colloque international BEL 02, novembre 2010).
Elle est parrainée par la direction générale de la recherche et du développement technologique.
Cinq axes ont été retenus par les organisateurs: Ecologie et risques littoraux ; Bio surveillance marine et littorale ; Gestion des ressources marines et développement durable ; Aménagement du littoral et politiques de gestion et, enfin, Vertébrés marins.
Durant ces trois journées, les participants tenteront d’évaluer les niveaux et les tendances de la contamination chimique et organique du littoral, de réfléchir sur l’utilisation durable et la conservation des ressources biologiques vivantes.
Deux objectifs qu’il s’agit d’articuler selon le Dr Baba Bey Ahmed, un participant au colloque, à une stratégie beaucoup plus vaste qui intègre les syndicats de pêches, les associations écologiques pour aboutir à une interface dynamique entre les partenaires industriels et la communauté scientifique et universitaire.
«Les mers et océans représentent plus de 71 % de la surface de la planète. Ils jouent un rôle essentiel, à la fois pour les écosystèmes terrestres et marins, mais aussi pour les activités humaines que ce soit comme voie de communication (transport) ou comme source d’alimentation (pêche).
À ce titre, les mers et océans sont donc l’objet de multiples enjeux en termes de gestion des pêches, de sécurité maritime ou encore de protection de la biodiversité.
Alors que les océans regroupent plus de 90 % des habitats biologiques, l’humanité doit aujourd’hui faire face à une perte de diversité sans précédent, faisant peser une très lourde menace sur l’extraordinaire diversité de la vie marine et des merveilleux habitats côtiers et marins », alerte le président du colloque le Pr. Z. Boutiba dans une lettre de présentation aux travaux de cette rencontre internationale.
M. Koursi
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Posté Le : 26/11/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: D.R ; texte: M. Koursi
Source : elmoudjahid.com du mardi 26 novembre 2013