Algérie

Oran, Béni-Saf 30 harraga interceptés en 24 heures



Deux tentatives d'émigration clandestine impliquant 19 personnes au total ont été mises en échec, durant les dernières 24 heures, par les patrouilles des gardes-côtes d'Oran, a-t-on apris hier auprès de ce service relevant de la Façade maritime ouest. Composé de douze individus, le premier groupe a été intercepté dans la soirée de samedi à dimanche, à bord d'une embarcation de plaisance, aux environs de 23 h, par l'unité des gardes-côtes d'Oran «GC 343» à proximité des îles Habibas, pécise-t-on de même source. Les douze harraga, dont dix sont originaires de Relizane et deux d'Oran, auraient embarqué, selon leur propres aveux, à partir de la région d'Arzew. Ils devaient être présentés hier devant le procureur de la République près le tribunal de Gdyel. En fin de journée d'hier, un deuxième groupe de harraga, composé de sept personnes, appréhendé en début d'après-midi, devait être débarqué au port d'Oran par une unité des gardes-côtes d'Oran. Les 7 candidats à l'émigration clandestine, qui auraient embarqué à partir d'une plage de Mostaganem, ont été interceptés à 7 miles nautiques au nord du Cap Falcon, dans la commune de Aïn El-Turck, après avoir passé 4 jours en mer, précise-t-on de même source. Par ailleurs, onze personnes venues de Oued R'hiou pour tenter une traversée clandestine à partir des côtes témouchentoises et plus précisément de la «plage du puits» de Béni-Saf, réputée pour ce genre d'opérations, ont été arrêtées, samedi soir. La police judiciaire de la sûreté de daïra de Béni-Saf a eu vent qu'un groupe de harraga se préparait à prendre le départ sur un zodiac en direction des côtes espagnoles. Le groupe se trouvait dans un lieu non loin de l'école de pêche de Béni-Saf et l'embarcation était dissimulée dans un garage situé à quelques mètres du plan d'eau. C'est aux environs de 20h30, que les éléments de la police judiciaire ont procédé à l'arrestation du groupe en question. Les éléments de la sûreté de daïra ont également saisi l'embarcation pneumatique avec laquelle les jeunes candidats à l'immigration clandestine comptaient faire la traversée. Sur certains de ces jeunes, âgés entre 25 et 35 ans, les services de police ont trouvé des sommes d'argent allant de 50 à 220 euros. L'instruction de l'enquête en cours tentera de remonter la filière du réseau de passeurs.


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