Algérie - Revue de Presse

Oran, Arzew : Inondations, circulation perturbée et usagers en colère



Les fortes pluies qui se sont abattues hier sur la région ouest n'ont pas été sans conséquences, notamment sur le trafic routier. Quelques perturbations ont été constatées du côté d'El Barki, à Sidi Chahmi et Es-Sénia.

Les grands axes routiers dont la RN11 reliant Oran à Mostaganem, le 2ème boulevard périphérique ont été cette fois-ci, plus ou moins, épargnés par les stagnations des eaux pluviales, un véritable calvaire que revivent les Oranais à chaque averse. Mais les insuffisances existent dans les communes limitrophes où la chaussée a été envahie par les eaux de pluie.

Hier, à l'entrée/est d'Oran, des équipes de la Division de la circulation et de la voirie étaient sur place pour faciliter l'écoulement des eaux pluviales, notamment aux ronds-points d'El Morchid, et de la pépinière entre autres. Le dénivellement de certains tronçons facilite en effet, la stagnation des eaux ce qui constitue un véritable point noir pour la circulation explique un agent de la DVC. Les dégâts sont moins importants que ceux enregistrés il y a de cela quelques jours.

A Arzew, il a suffi de quelques averses pour que certains quartiers soient complètement isolés. C'est en effet le cas des quartiers Zabana et Les Plateaux où des centaines de fonctionnaires et étudiants ont été pénalisées, hier matin, par le manque de transport à cause des chaussées inondées. L'exemple le plus frappant est celui du carrefour Benboulaïd inondé par les pluies torrentielles. Plusieurs chauffeurs de taxi activant sur ce tronçon ont abandonné des centaines d'usagers à leur sort. Pour les dizaines de citoyens qui attendaient sous la pluie, le manque de transport souligne le laisser-aller des autorités locales puisque les transporteurs avaient la possibilité de contourner certains axes pour conduire leur clientèle. Hier, ils étaient nombreux à dénoncer ces carences relevées en matière de transport urbain. Les chauffeurs de taxis n'en font en réalité qu'à leur tête, indiquent des usagers puisque certains taxis étaient vides et refusaient de prendre en charge des clients. Dans les autres cités et particulièrement au centre-ville, plusieurs artères ont été aussi envahies par les eaux de pluie, un autre casse-tête pour les automobilistes. Plusieurs appels ont été lancés hier par la population pour que des curages soient effectués en vue d'éviter de telles situations.

Le syndicat des transporteurs a été à son tour interpellé pour mettre en place un service minimum en vue de réorganiser le transport et répondre aux besoins de la population qui est la seule à subir les conséquences de cette situation.




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