Algérie

Oran - Aïn El Bia : les transporteurs dénonçent l'anarchie et l'insécurité



Oran - Aïn El Bia : les transporteurs dénonçent l'anarchie et l'insécurité
Les transporteurs activant à Aïn El Bia ont organisé un mouvement de protestation où ils ont dénoncé, notamment, l'inexistence de passerelles pour piétons pour traverser l'axe de l'autoroute, qui est situé à proximité de sites d'habitations.Face à l'insécurité, le manque de stations et surtout l'anarchie qui règne dans le secteur, les transporteurs privés qui assurent les dessertes à Aïn El Bia ont organisé un mouvement de protestation avec un arrêt de travail jeudi dernier pour attirer l'attention des autorités locales. Ils ont fait part de leurs problèmes vécus au quotidien en insistant sur l'inexistence de passerelles pour piétons pour traverser l'axe de l'autoroute, qui est situé à proximité de ces sites d'habitations.
Déjà, les accidents de la circulation, ces derniers temps, ont fait quatre morts dont des femmes qui voulaient traverser ce tronçon. D'ailleurs, l'Association des villages «Salem» ainsi que les représentants d'habitants desdits villages ont rendu visite à la rédaction locale du journal pour exprimer leur calvaire. Ils ont indiqué par la voix de leur président Mr Amerri Rachid, qu'à maintes reprises, ils sont exposés à des problèmes qui portent atteinte à leur cadre de vie, à l'environnement, déjà agressé par la présence de décharges sauvages et des chiens errants ainsi que des rongeurs, l'insécurité pour les occupants, notamment pour les jeunes qui ne disposent pas de structures socioculturelles sachant que ces sites, avec une population de plus 25 000 habitants, ne sont pas pourvus de centres de santé ni d'un poste et même pas le gaz de ville avec des coupures d'eau qui peuvent durer des éternités.
Ils n'ont pas cessé, depuis 1989, d'attirer l'attention des responsables locaux et des gestionnaires, notamment les responsables de l'entreprise Sonatrach, de ces sites d'habitations. Toutes les démarches et les correspondances sont restées à ce jour sans suite, sachant que ces zones d'habitations enregistrent, de jour en jour, des dégradations malgré leur implantation dans des zones industrielles pétrochimiques Arzew et Bethioua, les plus nanties du pays d'Algérie.


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