Fort d'un plan de charge de pas moins de 3100 logements à réaliser dans plusieurs wilayas de l'Ouest, Edco peine à trouver des ouvriers qualifiés et spécialisés pour assurer son programme.
'Quand le bâtiment va, tout va." Cet adage ancien connaîtra-t-il à Oran une sorte de confirmation avec les perspectives d'insertion professionnelle qui se multiplient dans le secteur du BTPH ' Bien qu'il faille encore attendre plusieurs années pour en mesurer l'impact, la signature de 3 conventions entre l'Anem d'Oran et 3 entreprises (Edco, Refit-Restauration et Seor) ouvre de réelles possibilités pour des centaines de jeunes en quête d'un poste et de formation. Ces conventions, paraphées lors de la visite du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, concernent en premier la société de construction Edco, qui est à la recherche de 500 ouvriers spécialisés, des primo-emplois et dans le cadre des contrats de travail aidés (CTA), afin de pourvoir ses besoins dans tous les métiers de base du BTPH.
Fort d'un plan de charge de 3100 logements à réaliser dans plusieurs wilayas de l'Ouest, Edco peine à trouver des ouvriers qualifiés et spécialisés pour assurer son programme.
Dans le domaine du BTPH, une fois encore, c'est une société italienne, Refit, qui a en charge une partie des immeubles du centre-ville d'Oran à restaurer, qui, à son tour, va avoir recours au dispositif de l'Anem pour assurer le recrutement d'ouvriers à former dans le domaine de la restauration. Le représentant de cette entreprise soulignera encore qu'à terme il s'agira d'aider à la création de micro-entreprises spécialisées qui pourront sous-traiter avec eux.
La troisième convention paraphée va également lier l'Anem à Seor, cette fois-ci pour aider à la création de projets de jeunes entrepreneurs locaux. La direction générale de Seor, qui compte 3000 salariés pour 8 expatriés, a expliqué qu'il s'agissait d'un appui à la jeunesse pour créer de petites structures entrepreneuriales de 4 à 5 personnes, qui seront spécialisées dans la récupération et le recyclage, notamment des huiles, les équipements informatiques et le plastique. Reste à savoir si l'Anem trouvera les candidats à ces projets et ces formations du BTPH, qui restent encore très dévalorisées et mal vues par les demandeurs d'emplois, enclins plutôt à verser dans les services et le transport.
D. L
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Posté Le : 15/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D LOUKIL
Source : www.liberte-algerie.com