Algérie

ORAN Clôture de l'ERA 2011



Le deuxième Salon des énergies renouvelables, qui s'est tenu du 19 au 21 octobre au Palais des expositions d'Oran, est venu renforcer en quelque sorte, les nouvelles orientations en matière de développement des énergies renouvelables dans notre pays.
L'importance des hydrocarbures, que certains qualifient de malheur pour l'Algérie, a fait que la question des énergies renouvelables et de leur développement n'a été posée concrètement que durant ces dernières années. La stratégie développée par les pouvoirs publics dont les grandes lignes évoquent plusieurs étapes jusqu'à l'orée 2020, était sous-tendue souvent lors de ce salon. Ainsi, autour des exposants et durant certaines conférences, plusieurs éléments sont venus étayer cette stratégie portée pour l'heure essentiellement par les pouvoirs publics et autres organismes et agences nationales comme nous avons pu le constater. Désormais, de nombreux projets publics devront impérativement intégrer les énergies renouvelables comme le solaire, notamment, dans les phases de conception et réalisation. Il en est ainsi pour la quarantaine de stations d'épuration qui sont programmées pour le quinquennat en cours, c'est du moins ce qui a été affirmé par la représentante de l'Office national d'assainissement (ONA). Ces futures stations de traitement des eaux usées devront être alimentées par énergie solaire afin de limiter d'une part la facture de consommations énergétique et ensuite concrétiser le principe de développement durable. D'ailleurs, les futurs soumissionnaires pour la réalisation de certaines de ces stations devront satisfaire aux cahiers des charges qui stipuleront le recours aux installations d'énergies solaire et voltaïque dans le fonctionnement des stations. Cette nouvelle donne permettra également de développer une véritable industrie de l'énergie solaire intégrée au maximum en Algérie, puisque l'on parle d'un taux d'intégration de 80% en 2020. En plus des stations des eaux usées, d'autres projets vont devoir être revus sous ce nouveau prisme comme c'est le cas pour la nouvelle aérogare d'Oran, ou encore le programme de logement rural. C'est aussi pour cela que des industriels algériens ont également choisi d'annoncer, lors de ce deuxième Salon des énergies renouvelables, la création prochaine d'une association des industriels des panneaux photovoltaïques. Mais l'un des volets qui doit être encore développé et sans lequel rien ne pourra se faire, est celui de la formation et du savoir-faire comme souligné par nombre d'exposants, qui nous font remarquer «qu'il faut développer l'industrie de l'énergie solaire dans notre pays oui mais certainement pas en se contentant de tout importer !».


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