Algérie

ORAN
Le gouvernement est appelé à la stabilisation des prix, à la lutte contre la spéculation sous toutes ses formes et la préservation du pouvoir d'achat du consommateur.
Face aux perturbations constatées sur le marché et la montée excessive, non justifiée, des prix des produits de large consommation dont on peut citer à titre d'exemple mais sans s'y limiter : les fruits et légumes, les légumes secs, les viandes et poissons, ainsi que les services de base tels que la santé, le consommateurs algérien n'a pas pu se réjouir de la récente augmentation des salaires, en sus de l'absence de tout signe d'assouplissement alors que la Fédération des consommateurs algériens sollicite de la part du gouvernement une action urgente pour mettre fin à la flambée des prix. Le gouvernement est appelé à la stabilisation des prix, à la lutte contre la spéculation sous toutes ses formes et la préservation du pouvoir d'achat du consommateur. Dans son communiqué de presse, la FAC insiste sur le renforcement du contrôle intersectoriel afin de réduire la spéculation, de revoir le plafonnement des prix de certains produits de base qui connaissent une nette diminution dans la bourse mondiale et qui ne profitent qu'aux seuls opérateurs économiques. La FAC souhaite aussi l'installation d'urgence du Conseil de la concurrence qui sera l'autorité de régulation du marché dont la mission première est l'instauration et la mise en 'uvre d'une concurrence loyale, réglementée entre les opérateurs économiques ainsi que la prise urgente de mesures à lutter contre le phénomène de l'inflation qui a dépassé le taux annuel de 4%, et qui a causé durant ces derniers mois des effets négatifs sur l'économie nationale ainsi que le pouvoir d'achat, toujours selon son communiqué. Cette réaction de la FAC est tombée à point nommé face à la folie des prix qui touche tous les marchés de l'Ouest du pays. Les producteurs et les mandataires se rejettent la balle au détriment du consommateur. Pour les services, l'absence totale de contrôle a encouragé les commerçants à gonfler leurs tarifs. 'C'est fou ! Tous les produits connaissent une hausse injustifiée', fait savoir un consommateur oranais. Plus grave encore, la DCP n'arrive plus à imposer ses règles aux commerçants de l'informel qui à la longue devient le parasite et le spéculateur n°1 du circuit de l'économie nationale.
Ajoutez à cela la contrefaçon et la boucle est bouclée. Cet orgueil de sursaut de la FAC est salutaire. 'Espérons qu'il y aura une oreille attentive.'
N B


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