Oran

L'accès de l'université des sciences et technologie Mohammed Boudiaf (USTOMB) a été fermé, hier, par les étudiants de la faculté de chimie.Ce mouvement de protestation, de l'initiative de l'union nationale des étudiants algériens, est «la suite logique» de plusieurs rapports de contestation adressés au doyen de la faculté de chimie, mais qui sont demeurés, aux dires des étudiants, lettre morte. «Nous avions limité notre protestation à notre seule faculté, dira notre interlocuteur, mais devant le mépris affiché par les responsables de cette faculté à notre égard, il a été décidé de l'étendre à toute l'université».Les élèves ont énuméré une série de revendications dont «la non-communication du tableau des examens de rattrapage aux étudiants, ainsi que les résultats définitifs de la première session et ce, avant les examens». Ils dénoncent, par ailleurs, l'absence des responsables de leur filière durant les heures de travail, l'inexistence de sorties sur sites ainsi que l'absence totale d'activités culturelles et scientifiques. Les étudiants contestataires menacent de poursuivre leur grève jusqu'à l'aboutissement de toutes leurs revendications. Il faut signaler que nous avons voulu connaître l'avis de la rectrice de l'université qui selon le préposé à l'accueil était absente ce jour là. Le chargé de communication de cette institution demeurait pour sa part injoignable.