Oran

La célébration de la Journée de la femme sera haute en symbolique pour l'Afepec et la Faculté des langues étrangères – Université Oran 2 – qui la fêtent en organisant un hommage à l'écrivaine Assia Djebar.La cérémonie d'ouverture aura lieu le 8 mars au niveau de la Faculté des langues étrangères (Maraval), au niveau de la salle CRM à 9h30 avec une allocution de M. Lakhdar Barka, doyen de la Faculté des langues étrangères – FLE—. Suivi de propos libres sur Assia Djebar, présentés par Benamar Médiène, professeur des universités, écrivain.Le professeur Fatima Medjad de l'Université d'Oran 2, FLE évoquera dans son intervention «Assia Djebar : inventer une langue entre corps et voix». Suivie d'une lecture théâtrale de textes d'Assia Djebar par des jeunes de la troupe de théâtre d'improvisation «Drèles Madaires».M. Daoud Mohamed, de l'Université d'Oran, Directeur Ucclla/Crasc parlera de la réception d'Assia Djebar dans les médias-arabophones.Au programme de cette journée une rétrospective de l'œuvre littéraire d'Assia Djebar, présentée pat Khedidja Benammar, Université de Mostaganem – FLE. «Au seuil de l'écriture de soi : quelques jalons autobiographiques dans trois romans d'Assia Djebar», un autre thème qu'abordera Mme Latifa Sari Mohamed, de l'Université de Tlemcen.D'autres intervenants aborderont «la dimension féminine dans l'écriture de Assia Djebar dans Loin de Médine», par Cherifa Benhamamouch, magistrante FLE et «de la Nouba”? à la Zerda”? Assia Djebar, cinéaste accomplie», par Mohamed Bensalah, Université d'Oran2 – FLE.L'hommage se poursuivra dans l'après-midi au niveau du Conservatoire d'Oran à travers des conférences autour de l'écrivaine. «Assia Djebar et la cause des droits des femmes» par Zaza Belhadj, Présidente de l'Afepec. «Assia, un souvenir encore vivace», par Dalila Alloula, belle-sœur d'Assia.Les participants à cette journée verront la projection d'extraits des films La Nouba des femmes du mont Chenoua et La Zerda ou les chants de l'oubli. Suivie d'une lecture de textes d'Assia Djebar par la comédienne Fadéla Hachemaoui et la conteuse Djamila Hamitou, avec un interlude musical avec Laribi Mustapha.