Algérie


Oran
Une campagne de sensibilisation et de prévention contre l'utilisation du narguilé (chicha) dans les endroits publics sera lancée, la semaine prochaine, par la direction de la Santé.Cette campagne qui entre dans la cadre de l'application du décret exécutif 01-285 du 24 septembre 2001 fixant les lieux publics où l'usage du tabac est interdit, est organisé en collaboration avec la direction du Commerce et la sûreté. L'action va cibler 40 sites entre café, salons de thé, restaurants, hôtels et clubs chicha, repartis sur la wilaya d'Oran.Les gérants de ces sites seront sensibilisés sur le danger de la consommation de la chicha préparée à base de produits douteux dans la plupart des cas, selon la direction de la Santé. Ces endroits sont sommés ainsi à ne plus commercialiser la chicha. Dans le cas contraire, ils risquent la fermeture. Le phénomène de la consommation de la «chicha» dans les cafés et les lieux publics semble prendre de l'ampleur surtout parmi les jeunes.Le nombre de cafés qui servent des narguilés progresse de mois en mois. En effet, selon des enquêtes réalisées par les services de la Santé, pas moins de 19 % de jeunes âgés entre 16 et 25 ans sont accros à la chicha à Oran. Aussi de plus en plus de jeunes femmes et de jeunes hommes fument la chicha. Fumer le narguilé provoque une augmentation du risque de cancers, de bronchites chroniques, ou de problèmes cardiovasculaires.Plus préoccupant, la consommation du narguilé expose à des risques de transmission microbienne, comme la tuberculose, car les fumeurs utilisent le même embout. La fumée d'une heure de chicha équivaut la fumée de 100 à 200 cigarettes. La force nécessaire pour aspirer l'air à travers le tuyau permet à la fumée de pénétrer plus profondément dans les poumons. Le monoxyde de carbone, un poison des voies respiratoires, perturbe le transport de l'oxygène des poumons vers les autres parties du corps, surchargeant les fonctions cardiaques et circulatoires.




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