Algérie


Oran
La mise en place de conseillers aux risques majeurs dans chaque commune a été vivement recommandée par les participants aux journées scientifiques de l'ingénierie du risque, ouvertes avant-hier à Oran."Il faut aujourd'hui un conseiller aux risques auprès des collectivités parmi les ingénieurs formés sur les techniques de gestion des risques", a suggéré le président de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Oran, lors de cette rencontre en présence du wali d'Oran et du consul général de France à Oran. Cette proposition peut être envisagée avec l'Université des sciences et technologies d'Oran Mohamed Boudiaf qui entend former des cadres dans ce domaine pour des universités et des entreprises en partenariat avec l'Ecole internationale des sciences et technologies de l'information de France, pour prendre le relais, a indiqué M. Abdelhak Kazi Tani."Il faut capitaliser les expériences pour prendre en main chaque action prise dans le cadre de la construction métropolitaine de la nouvelle ville d'Oran", a souligné, pour sa part, le wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, invitant les scientifiques à intégrer tous les aspects techniques et scientifiques pour appuyer et aider à la décision des élus et des institutions."Un projet doit s'évaluer par son analyse aux risques majeurs", a-t-il déclaré à l'adresse de l'assistance formée d'académiciens, de praticiens et de gestionnaires, rappelant qu'Oran est située sur une zone tectonique et abrite le plus grand complexe pétrochimique du pays.La rectrice de l'USTO, Aïcha Derdour, a appelé à renforcer l'apprentissage et la professionnalisation à travers les parcours de Master dans le but de compléter la formation initiale universitaire, estimant que "la performance technique n'a de sens que si elle arrive à anticiper et prévenir les risques et catastrophes".Mme Derdour a appelé, dans ce contexte, à asseoir une politique de prévention et de protection des personnes, de l'environnement et des biens ainsi qu'une stratégie publique de défense civile.Le responsable scientifique Master Génie du Risque à la faculté de Chimie et président du conseil scientifique de l'institut de formation et recherche sur l'environnement informationnel "IFREI" (Paris France), Aziz Belkhatir, a appelé, quant à lui, à "agir à l'échelle locale afin de rendre notre territoire plus sûr, plus adapté, plus préparé à la présence du risque"."Le défi consiste à développer les différents champs de l'innovation technologique, économique, sociale, juridique et institutionnelle en intégrant la composante du risque en tant que système global, garant de la sécurité, la performance et la durabilité des produits, des procédés mis en oeuvre", a-t-il estimé.Une dizaine de thèmes sont au programme de cette rencontre de deux jours, organisée en association avec le Laboratoire de modélisation et d'optimisation des systèmes industriels (Lamos) de l'USTO Mohamed Boudiaf et l'Institut IFREI (France), abordant, entre autres, "les déterminants environnementaux et leurs impacts sur la santé en Algérie", "le risque chimique : prévention et protection des Tiers" et "la vulnérabilité urbaine, élément de risque dans les villes d'Algérie".




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