Algérie


Oran
Le phénomène des violences à l'encontre des ascendants connaît ces dernières années une hausse inquiétante, notamment dans les grandes villes et agglomérations de la wilaya.Pas moins de 122 affaires de violence sur ascendant ont été traitées par le groupement de la gendarmerie de la wilaya d'Oran durant les trois premiers de cette année. Les victimes étaient âgées de 40 à 90 ans. Ces derniers ont subi les pires formes de violence et de torture. 115 personnes impliquées dan ces affaires ont été arrêtées dont 98 ont été placées sous mandat de dépôt.Le mauvais traitement infligé aux parents par leur progéniture s'avère aujourd'hui une autre forme de violence familiale, souvent présente, mais qui demeure encore un sujet tabou. Les plus odieux les battent jusqu'à ce que mort s'ensuive... En dépit des violences subies, l'amour du fils prime. Au niveau des urgences, nous expliquera une source médicale, certaines mamans maltraitées tentent de cacher la vérité en avançant qu'elles sont victimes d'accidents domestiques.Les services de police ont enregistré, en 2013, 58 plaintes pour violence sur ascendant. Les mères battues représentent un taux de 35%, mais rares sont celles ayant déposé plainte. Sur le total des victimes frappées par leurs enfants, seules 40% déposent plainte. Dans la majorité des affaires présentées à la justice, ce sont les mêmes prétextes évoquées par les mis en cause, dont la plupart sont des jeunes: le besoin d'argent et les conflits familiaux. Sous l'effet des narcotiques, un jeune peut tuer un de ses parents pour avoir de quoi acheter de la drogue. La violence contre les ascendants est une pratique punie par la loi algérienne.En ce sens, l'article 267 du code de procédure pénale stipule que tout individu auteur de coups et blessures volontaires contre ses ascendants est passible d'une peine allant de 5 à dix ans de prison ferme. Et dans le cas où cette forme de violence répréhensible provoque un quelconque handicap chez la victime, la peine encourue peut s'étendre jusqu'à une vingtaine d'années de prison ferme.




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