ORAN

Incendies, noyades et embouteillages
Cinq enfants se sont noyés depuis le début de la saison estivale et plusieurs blessés sont à déplorer. La saison estivale est à son apogée. Les dégâts sont déjà perceptibles. Depuis le début de la saison, la Protection civile a dû intervenir à 3000 reprises. Plus d’une vingtaine d’estivants ont été sauvés de la noyade. Tandis que cinq enfants, âgés de 11 à 13 ans, ont laissé la vie, au niveau des plages, pourtant, surveillées d’Arzew, Aïn Franine, Kristel et Aïn El Türck. Trois des corps des victimes ont été repêchés et les deux autres ont été rejetés par la mer. En outre, on déplore plus d’une vingtaine de blessés survenus dans les lieux dangereux, en plus des autres blessures causées par les «folles» acrobaties et plongeons, faits du haut des rochers.La chaleur suffocante aidant, les plages sont prises d’assaut. Conséquence: noyades et blessés. Toujours dans le même chapitre, les plages n’étant pas nettoyées systématiquement en dépit des sommes faramineuses dépensées, les blessures dues aux tessons et autres débris, sont légion. Débris de verres, boîtes de conserves, mégots et autres emballages jonchent les plages, donnant une image désolante malgré les incessantes recommandations des pouvoirs publics. Les services de nettoiement sont dépassés. Les estivants sont peu soucieux de la question environnementale. Sur un autre plan, une vingtaine de foyers d’incendie sont signalés depuis le début du mois de juin. La commune d’El Ançor a été la proie, lundi dernier, d’un gigantesque feu ayant ravagé, en une seule journée, dix hectares de flore.Les sapeurs pompiers ont sué avant de maîtriser le brasier, qui s’est déclenché subitement, selon les premiers éléments de l’enquête. Les spécialistes en la matière sont toujours dans l’expectative quant à la manière avec laquelle le feu s’est répandu. Une enquête est ouverte. Huit autres incendies, de moindre gravité, certes, ont ciblé plusieurs autres forêts. Dans ce contexte, la Conservation des forêts vient de mobiliser une dizaine de brigades mobiles pour surveiller les localités fortement boisées. 300 agents sont également dispatchés à travers le massif forestier. De leur côté, les municipalités et daïras ont installé récemment des comités opérationnels avec pour mission le suivi des recommandations de la Conservation des forêts.Par ailleurs, la circulation pose également un sérieux problème. La route reliant les localités de la Corniche à la ville d’Oran connaît, au quotidien, d’énormes bouchons et embouteillages, notamment aux heures de retour. Ce qui oblige les usagers à emprunter la sinueuse et tortueuse route supérieure de la Corniche.