Algérie

Oran 10 à 15 ans de prison requis dans l'affaire de cocaïne


L'affaire dite des 140 grammes de cocaïne saisis à Oran au cours du mois de septembre dernier, a été mise, hier, en délibérée pour le 6 janvier prochain par le Tribunal correctionnel d'Aïn El-Turck, dans le cadre d'un procès, premier du genre, qui traite d'une affaire de drogue dure. Huit personnes sont accusées dans le cadre de ce procès pour les chefs d'accusation de détention et de commercialisation de drogue, en plus du chef d'accusation de détention d'armes blanches prohibées pour le principal accusé, le dénommé G.M. La genèse de cette affaire remonte, selon l'arrêt de renvoi, au début du mois de septembre dernier, lorsque la brigade de la police judiciaire reçoit des informations selon lesquelles, le dénommé G.M vendait de la cocaïne au niveau de la commune d'Aïn El-Turck. Un dispositif de mise en filature du suspect est donc mis en branle par les enquêteurs le 12 du même mois. Au bout d'une semaine de mise en surveillance, les éléments de la police judiciaire décident de passer à l'action et appréhendent au niveau de la commune d'Aïn El-Turck le suspect G.M en compagnie du dénommé B.M.H à bord d'un véhicule où les policiers trouveront une quantité... de 20,4 grammes de cocaïne. Une perquisition est alors effectuée au niveau du domicile de G.M, sis à Coralès sur la Corniche oranaise. Elle permettra aux enquêteurs de découvrir une quantité encore plus importante de cette drogue dure, soit près de 117 grammes de cocaïne, en plus d'une somme d'argent de 9 millions de centimes et d'une balance électronique. Deux jours plus tard, deux autres personnes seront arrêtées par les services de sécurité... dans le cadre de cette même enquête qui débouchera en final sur l'inculpation de huit individus au total. Sur les huit mis en cause, sept étaient présents, hier, au procès, le huitième, le dénommé, O.M, étant détenu dans le cadre d'une autre affaire de trafic de drogue à Alger, nous confie-t-on de source proche de la défense. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a mis l'accent sur le danger que peut représenter ce type de drogue dure sur la santé publique, estimant que la société algérienne était devenue une cible de choix pour l'écoulement de cette substance dangereuse, qui, à l'inverse d'autres drogues comme le cannabis, est beaucoup plus difficile à déceler par les services de sécurité. Il a requis 15 ans de prison ferme contre le principal accusé, G.M, 12 ans de prison contre B.M.H et 10 ans à l'encontre des six autres accusés. Les avocats de G.M ont, pour leur part, plaidé les circonstances atténuantes pour leur mandant, mettant en relief sa situation sociale difficile et son statut de père de 5 enfants. Les avocats des autres mis en cause ont demandé l'acquittement, estimant que tout le dossier reposait uniquement sur les déclarations du principal accusé et non sur des preuves matériels.
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