Optimiste, toujours

Au lieu de se féliciter des résultats obtenus dans la lutte anti Covid-19, nous assistons à une panique généralisée doublée d'une autoflagellation encore plus pernicieuse que les attaques des nostalgiques d'outre-mer.C'est une pandémie, bon sang ! Et s'en sortir avec 1 000 morts seulement en 5 mois - dont une majorité de personnes âgées et malades chroniques -est, malgré tout, une victoire qui ferait pâlir de jalousie les grandes puissances ! Nous n'avons pas 30 000 morts comme la France, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre ! Ni les chiffres incroyables des Etats-Unis !
Quant aux cas qui s'accroissent, nous l'avons dit dès le début : c'est ce «réservoir» caché de malades qui a alimenté le bilan macabre des premiers mois. «Réservoir» qui apparaît au fur et à mesure que le nombre de tests augmente. Il n'y a donc aucune inquiétude et les mesures prises çà et là, dans une parfaite désorganisation, me semblent exagérées.
Nous avons le don de transformer nos victoires en défaites ! Oui, la panique peut et doit exister... Mais ce sera le jour où la commission scientifique annoncera 100 décès en 24 heures. Parce que le véritable baromètre reste le nombre de morts. Celui des cas affectés relève d'un «passif» qui n'a pas encore été entièrement comptabilisé. Alors, pensons un peu à notre économie, au sort des centaines de milliers d'Algériens au bord de la faillite et de la famine et cessons de noircir un tableau qui n'a rien de sombre. Gestes barrières oui, bavette, oui, mais arrêtons de glisser sur la pente raide du pessimisme et affrontons la vie avec courage et optimisme. Nous ne sommes pas dans la situation du Mexique, ou pire, du Brésil. Disons aux responsables, aux médecins et à tout le corps hospitalier qu'ils peuvent être fiers des résultats obtenus et même si le deuil sera encore le quotidien de nombreuses familles pour un certain temps, il ne faut pas minimiser leurs efforts et leurs sacrifices,
Nous avons déjà gagné et le comble est que certains ne le savent même pas. A moins qu'ils le savent et qu'ils noircissent tout pour d'autres raisons !
M. F.