Optimisme

Halilhodzic n'est pas du tout dans une situation enviable. Il sait pertinemment qu'une défaite contre la Tanzanie le fragilise à la tête de l'équipe nationale. Hier, lors de sa conférence de presse avant de s'envoler pour Dar-Essalam, il s'est montré optimiste quant à l'issue de cette rencontre.
«Nous ne sommes pas encore morts», a-t-il dit, certainement pour galvaniser sa troupe. Malgré le peu de chance qui reste à notre équipe nationale dans cette CAN-2012, il n'en demeure pas moins que cet optimisme est plus que nécessaire pour au mois voir l'avenir en rose quitte à prématurément sortir de cette compétition. Le nouvel entraîneur sait aussi que le moral de ses joueurs n'est pas au beau fixe et qu'ils ont besoin d'être fouettés pour reprendre du poil de la bête au moment où tout le monde les donnait pour morts. Le message sera-t-il donc reçu ' La réponse se fera sur le terrain samedi prochain quand les fennecs fouleront la pelouse du stade de Dar-Essalam. Comme rapporté, hier dans ce même espace, l'espoir, aussi minime soit-il, existe toujours et un retournement de la situation n'est pas à exclure. Il suffit juste de se rappeler comment ces mêmes Fennecs se sont qualifiés au deuxième tour qualificatif du dernier Mondial pour s'en rendre compte que tout reste possible à condition qu'ils sortent victorieux de leur périlleux déplacement en Tanzanie. Sincèrement, ça ne sera pas du gâteau ni une simple formalité. A contrario, une défaite ou un match nul fera sortir définitivement les Verts de la course à la qualification. Halilhodzic, qui connaît peu son équipe, est comme tout entraîneur dans sa situation dans une position difficile mais une victoire le confortera dans son poste pour bien entamer un travail de longue haleine et dont le chemin sera parsemé de toutes sortes d'embûches. Un petit cadeau en cet Aïd ne fera que du bien au football algérien qui en a tellement besoin. Saha Aïdkoum.