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Opposition de l'Allemagne Effacement de la dette grecque



Opposition de l'Allemagne                                    Effacement de la dette grecque

Le président de la Banque centrale allemande, Jens Weidmann, s'est dit opposé à ce que la Banque centrale européenne (BCE), dont il est membre du directoire participe à un effacement de la dette grecque, dans un entretien au quotidien Rheinische Post de samedi. "Une éventuelle opération de ce type (...) équivaudrait à financer directementun Etat, ce qui est interdit", a-t-il rappelé. Il considère en outre qu' "un effacement de la dette seule ne résoudra rien. A qui cela servirait-il d'effacer les dettes "d'Athènes si le pays se retrouve dans 10 ans au même point qu'aujourd'hui ' La Grèce doit se réformer de fond en comble", a-t-il estimé Si le patron de la Bundesbank s'attend à une nouvelle aide financière à Athènes, il espère de vraies contreparties grecques. "Les dirigeants politiques ont manifestement décidé de continuer à financer la Grèce", mais cette aide "n'a de sens que si la Grèce elle-même en fait assez" pour résoudre ses problèmes", a-t-il expliqué. "Ce n'est pas seulement un signal important pour la Grèce, mais pour tous les autres pays en crise", a-t-il poursuivi. "La Grèce ne pourra éviter des coupes massives (dans ses dépenses publiques), mais sans les aides conséquentes (qu'elle reçoit) ces coupes seraient bien plus vastes encore", a-t-il encore argumenté. Athènes tarde à finaliser avec la troïka représentant ses créanciers (UE-FMI-BCE) un accord en vue du versement d'une tranche cruciale de prêts de 31,2 milliards d'euros gelée depuis juin, en dépit du vote par le parlement grec d'un nouveau train d'économies budgétaires de 18,1 milliards d'euros. Les créanciers de la Grèce attendent en effet un nouveau vote à risque puisque le budget 2013 doit être adopté dans la nuit du 11 au 12 novembre.
Le président de la Banque centrale allemande, Jens Weidmann, s'est dit opposé à ce que la Banque centrale européenne (BCE), dont il est membre du directoire participe à un effacement de la dette grecque, dans un entretien au quotidien Rheinische Post de samedi. "Une éventuelle opération de ce type (...) équivaudrait à financer directementun Etat, ce qui est interdit", a-t-il rappelé. Il considère en outre qu' "un effacement de la dette seule ne résoudra rien. A qui cela servirait-il d'effacer les dettes "d'Athènes si le pays se retrouve dans 10 ans au même point qu'aujourd'hui ' La Grèce doit se réformer de fond en comble", a-t-il estimé Si le patron de la Bundesbank s'attend à une nouvelle aide financière à Athènes, il espère de vraies contreparties grecques. "Les dirigeants politiques ont manifestement décidé de continuer à financer la Grèce", mais cette aide "n'a de sens que si la Grèce elle-même en fait assez" pour résoudre ses problèmes", a-t-il expliqué. "Ce n'est pas seulement un signal important pour la Grèce, mais pour tous les autres pays en crise", a-t-il poursuivi. "La Grèce ne pourra éviter des coupes massives (dans ses dépenses publiques), mais sans les aides conséquentes (qu'elle reçoit) ces coupes seraient bien plus vastes encore", a-t-il encore argumenté. Athènes tarde à finaliser avec la troïka représentant ses créanciers (UE-FMI-BCE) un accord en vue du versement d'une tranche cruciale de prêts de 31,2 milliards d'euros gelée depuis juin, en dépit du vote par le parlement grec d'un nouveau train d'économies budgétaires de 18,1 milliards d'euros. Les créanciers de la Grèce attendent en effet un nouveau vote à risque puisque le budget 2013 doit être adopté dans la nuit du 11 au 12 novembre.




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