Algérie

Opposition à la conférence Genève II au sein de la CNS



Opposition à la conférence Genève II au sein de la CNS
L'une des principales composantes de la Coalition nationale syrienne (CNS), qui regroupe des opposants à Bachar al Assad soutenus par les pays occidentaux, devrait se prononcer ce samedi contre une participation à la conférence de paix sur la Syrie prévue à partir du 22 janvier en Suisse, disent certains de ses membres.L'une des principales composantes de la Coalition nationale syrienne (CNS), qui regroupe des opposants à Bachar al Assad soutenus par les pays occidentaux, devrait se prononcer ce samedi contre une participation à la conférence de paix sur la Syrie prévue à partir du 22 janvier en Suisse, disent certains de ses membres.Le Conseil national syrien s'était déjà prononcé, il y a environ un mois, contre une participation à cette conférence. Il reprochait alors à la communauté internationale de ne pas exercer de pressions suffisamment fortes sur Bachar al Assad pour le contraindre à quitter le pouvoir. Cette position a été réaffirmée vendredi par 28 des 43 membres du secrétariat général du conseil et un vote devrait l'entériner formellement ce samedi."Rien n'a changé depuis que nous nous sommes prononcés contre ces pourparlers il y a environ un mois si ce n'est que la situation sur le terrain est devenue encore plus complexe et que la communauté internationale n'a rien fait pour apaiser la crise humanitaire", a déclaré un membre du conseil, Abdoulrahman Alhadj.La CNS doit prendre une décision définitive lundi sur sa participation à la conférence dite de "Genève II". Le Conseil national syrien a beau exercer une forte influence au sein de la CNS, cette dernière ne se prononcera pas nécessairement comme lui. La Coalition nationale syrienne a ainsi donné fin novembre son accord de principe pour se rendre en Suisse.Le projet de conférence "Genève II" a été conjointement lancé par les Etats-Unis et la Russie en mai. Il peine toutefois à se concrétiser en raison des incertitudes sur la liste des participants et sur l'objectif des discussions.Couloirs humanitairesLa CNS réclame que les pourparlers en Suisse débouchent sur la mise en place d'une autorité provisoire au sein de laquelle Bachar al Assad ne jouerait aucun rôle. Le président syrien refuse pour sa part de céder le pouvoir et laisse entendre qu'il pourrait se porter candidat à un nouveau mandat lors d'une élection présidentielle dans le courant de l'année.L'opposition exige aussi la libération des femmes et des enfants détenus dans les prisons du régime et la création de couloirs humanitaires pour les villes assiégées contrôlées par les rebelles. Le Conseil national syrien juge que ces demandes ont été constamment ignorées."Comment la communauté internationale peut-elle s'attendre à influencer Assad dans des négociations politiques si elle ne peut même pas obtenir de lui la levée des blocus'", interroge Abdoulrahman Alhadj.La position de la CNS avant la conférence de Genève II est d'autant plus fragile que les forces de la rébellion dite modérée ne cessent de perdre du terrain face aux troupes du régime, désormais appuyées par le Hezbollah libanais. Elles sont même de plus en plus souvent débordées au sein de l'insurrection par des djihadistes liés à Al Qaïda.Le conflit en Syrie, qui a commencé sous la forme d'un soulèvement pacifique en mars 2011, a fait plus de 100.000 morts, plus de deux millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l'intérieur même du pays.Le Conseil national syrien s'était déjà prononcé, il y a environ un mois, contre une participation à cette conférence. Il reprochait alors à la communauté internationale de ne pas exercer de pressions suffisamment fortes sur Bachar al Assad pour le contraindre à quitter le pouvoir. Cette position a été réaffirmée vendredi par 28 des 43 membres du secrétariat général du conseil et un vote devrait l'entériner formellement ce samedi."Rien n'a changé depuis que nous nous sommes prononcés contre ces pourparlers il y a environ un mois si ce n'est que la situation sur le terrain est devenue encore plus complexe et que la communauté internationale n'a rien fait pour apaiser la crise humanitaire", a déclaré un membre du conseil, Abdoulrahman Alhadj.La CNS doit prendre une décision définitive lundi sur sa participation à la conférence dite de "Genève II". Le Conseil national syrien a beau exercer une forte influence au sein de la CNS, cette dernière ne se prononcera pas nécessairement comme lui. La Coalition nationale syrienne a ainsi donné fin novembre son accord de principe pour se rendre en Suisse.Le projet de conférence "Genève II" a été conjointement lancé par les Etats-Unis et la Russie en mai. Il peine toutefois à se concrétiser en raison des incertitudes sur la liste des participants et sur l'objectif des discussions.Couloirs humanitairesLa CNS réclame que les pourparlers en Suisse débouchent sur la mise en place d'une autorité provisoire au sein de laquelle Bachar al Assad ne jouerait aucun rôle. Le président syrien refuse pour sa part de céder le pouvoir et laisse entendre qu'il pourrait se porter candidat à un nouveau mandat lors d'une élection présidentielle dans le courant de l'année.L'opposition exige aussi la libération des femmes et des enfants détenus dans les prisons du régime et la création de couloirs humanitaires pour les villes assiégées contrôlées par les rebelles. Le Conseil national syrien juge que ces demandes ont été constamment ignorées."Comment la communauté internationale peut-elle s'attendre à influencer Assad dans des négociations politiques si elle ne peut même pas obtenir de lui la levée des blocus'", interroge Abdoulrahman Alhadj.La position de la CNS avant la conférence de Genève II est d'autant plus fragile que les forces de la rébellion dite modérée ne cessent de perdre du terrain face aux troupes du régime, désormais appuyées par le Hezbollah libanais. Elles sont même de plus en plus souvent débordées au sein de l'insurrection par des djihadistes liés à Al Qaïda.Le conflit en Syrie, qui a commencé sous la forme d'un soulèvement pacifique en mars 2011, a fait plus de 100.000 morts, plus de deux millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l'intérieur même du pays.




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