Les massifs de Boumerdès passés au peigne fin
Les forces de sécurité continuent de passer les massifs et les maquis de Boumerdès au peigne fin...
Ainsi, depuis au moins six jours, les militaires se sont déployés sur le massif situé entre Taourga dans la région de Baghlia (est de Boumerdès) et Sidi Naâmane (Ouest de Tizi-Ouzou), découvrant et détruisant trois casemates identiques à celle découverte près de Chabet el Ameur, une commune de la daïra des Issers. Dans ces casemates, selon nos sources, les soldats auraient trouvé du matériel servant à la confection de bombes artisanales. La région comprise entre Thenia et Zemmouri a été également l’objet de ratissages. Idem pour le maquis Ghazrawal, près de Sidi Daoud, dans la daïra de Baghlia. Selon nos sources, beaucoup de régions dont Baghlia, Sidi Daoud et Taourga ont vécu l’enfer lors de ces dernières années, avec des éléments armés pressurisant les fellahs et rackettant les villageois. Les forces de l’ordre qui agissaient sur renseignements ont, selon nos sources, réussi également à démanteler un réseau de soutien au terrorisme dans la région des Issers et à capturer un élément armé dans les maquis de Taourga.
La région de Chabet El Ameur dans la daïra des Issers, proche de plusieurs maquis et forêts, notamment du massif du Sidi Ali Bounab, a, de son côté, connu des jours sombres avant que l’armée ne pacifie quelque peu la région. Mais, à ce jour, des sériâte échappées aux coups de filet des forces sécuritaires arrivent à faire des incursions dans les hameaux isolés et à y faire régner la terreur. Les terroristes pouvant, selon des gens connaissant cette région, provenir des environs de Lakhdaria, en passant par Souk El Had, pour accomplir leur ignoble travail avant de se réfugier dans les gorges de Lakhdaria. Les forces de l’ordre multiplient les sorties sur le terrain et les forces de police et de gendarmerie les opérations de démantèlement des réseaux de soutien, seule façon de lutter contre les sériâte en leur tarissant la logistique et le renseignement. Les terroristes ont, cependant, cette possibilité de s’enfuir dans les massifs forestiers, et cela explique que leurs activités criminelles se passent généralement dans des lieux proches des lieux boisés. C’est le cas de Chabet El Ameur, de Taourga et de Sidi Daoud ainsi que des Monts de Thenia.
Il va de soi qu’avec l’approche du Ramadhan, les gens ont peur car, selon eux, «les terroristes sont persuadés qu’une action terroriste durant ce mois sacré est un acte pieux». Voilà où nous en sommes arrivés: assassiner des Algériens ou tout être humain est devenu maintenant un acte de religion pour ces sanguinaires ! Il est temps que les citoyens comprennent que seul un réseau dense de renseignements peut aider les forces de l’ordre à éliminer ce chancre qui fait mal au pays.
M. Chabane
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Posté Le : 26/08/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com