Opérationnelles avant la fin de l'année De nouvelles entreprises britanniques sur le marché algérien

Le ministre britannique de l'Energie Lord Truscott a indiqué, dans une interview, que des entreprises et banques anglaises nouvellement agréées en Algérie, comme la banque d'affaires HSBC, seront opérationnelles et développeront leurs activités dans le pays avant la fin de l'année en cours. «Des entreprises leaders sur le marché britannique emboîteront le pas à celles déjà opérationnelles en Algérie. Il s'agit entre autres de GlaxoSmith dans le secteur de la pharmacie, Unilever pour les produits de consommation divers ou encore CST Global dans le bâtiment», a-t-il souligné dans une interview accordée à la publication «Emerging Algeria 2007» éditée par le cabinet d'affaires anglais Oxford Business Group. M. Truscott a mis en exergue, dans cet article titré: «Un partenariat viable», les échanges «exceptionnels» développés par l'Algérie et la Grande-Bretagne depuis 1964 notamment dans le domaine de l'énergie, et souligné «l'intérêt croissant» exprimé par les entreprises anglaises pour le marché algérien actuel. Selon lui, les secteurs qui attirent davantage les hommes d'affaires britanniques en Algérie sont, après les hydrocarbures, les banques et les finances, les télécommunications, la pharmacie, la santé et le bâtiment. Dans le domaine de l'énergie, le ministre a rappelé que les échanges énergétiques entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, entamés dans les années 1960, n'ont pas cessé de se développer notamment «avec le déclin (actuel) des ressources de la mer du Nord où s'approvisionnait la Grande-Bretagne», a-t-il expliqué. Aujourd'hui, les compagnies pétrolières BP et Royale Dutch Shell sont «fermement établies» en Algérie et continuent d'explorer les opportunités afin de développer leurs activités, a-t-il souligné. A cet égard, «d'autres sociétés de prospection et de production de pétrole, à l'instar de Wood Group, Petrofac et Aggekos, s'intéressent au marché algérien en suivant de près les appels d'offres en vue de décrocher des marchés», a dit ce ministre en charge de l'énergie. Rappelant les visites en Grande-Bretagne du Président Abdelaziz Bouteflika, en juillet 2006, suivie de celle du ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, M. Truscott a considéré que les relations énergétiques entre les deux pays étaient d'une «importance fondamentale». La banque HSBC (Hong Kong and Shanghai Banking Corporation), qui doit entamer sous peu ses activités en Algérie, avait obtenu l'agrément des autorités monétaires algériennes en mai dernier pour devenir la treizième banque étrangère à s'implanter dans le pays. Son capital social, fixé au départ à 2,5 milliards de DA, sera relevé à 3,67 milliards de DA à sa troisième année de présence active en Algérie. Classée première dans son pays, la Grande-Bretagne, elle est également première dans toute l'Europe grâce à une capitalisation boursière de 160 milliards d'euros, loin devant certaines banques italiennes ou françaises. A l'échelle de la planète, cette vieille institution financière fondée en 1869 occupe la 4e position en termes de capitalisation boursière et elle est présente dans 82 pays totalisant 125 millions de clients. «L'intérêt croissant manifesté par des banques de pays anglo-saxons qui, pourtant, n'ont pas une présence traditionnelle en Algérie comme HSBC, démontre l'importance du marché algérien pour la communauté bancaire d'envergure internationale», avait commenté un haut responsable du ministère des Finances. L'arrivée de HSBC en Algérie «confirme une nouvelle fois l'intérêt certain que représente le marché algérien pour les banques de renommée internationale», s'était félicité de son côté le Conseil de la Monnaie et du Crédit (CMC).