Opération "Sept jours pour un film": Ouverture de la 1ère édition à Tunis

Dans le cadre de la 24ème édition des Journées cinématographiques de Carthage, la première édition de l'opération "Sept jours pour un film" en Tunisie s'est ouverte, vendredi dernier, à Tunis. C'est dans la section "Ecran d'à venir", qui s'intéresse aux potentiels cinématographiques des jeunes réalisateurs, que les Jcc accueillent cette opération présentée lors d'une conférence animée par Pascal Judelewicz et André Ceuterick, les fondateurs de l'opération, ainsi que par Yves Comte qui coordonne cette édition. Association à but non lucratif, " Sept jours pour un film" coordonne désormais les différentes actions, en partenariat avec le Festival International du Film d'Amour de Mons, la société Acajou Films, et les collaborateurs africains (Image et Vie, JCC,...), avec pour objet de " découvrir, former et promouvoir le travail des cinéastes africains à travers les opérations qu'elle développe", a indiqué Pascal Judelewicz. Deux formules sont proposées dans ce cadre : "sept jours pour un film" qui comporte un concours de scénario avec 15 lauréats, un atelier de formation encadré par des professionnels du cinéma, le tournage de l''uvre en sept jours, puis la diffusion à travers le monde.
La deuxième formule "sept jours pour six film" comporte aussi un concours de scénario et une formation avec la sélection d'un seul scénario qui sera par la suite tourné par six réalisateurs différents qui présenteront chacun sa version du même scénario. Sept jours pour un film au Cameroun a produit, en 2008, le court métrage : "Les Oreilles" de Gilbert Babena. Largement diffusé depuis, il a notamment été distingué du Prix de la Diaspora Africaine. En 2011, "sept jours pour un film" a produit au Sénégal le court métrage "L'arme" réalisé par Pape Bouname Lopy, lauréat du concours. Les organisateurs de l'opération "sept jours pour un film" souhaitent "avantager l'échange culturel à part égale" tout en se désintéressant des recettes générées par les 'uvres produites qui reviendront aux réalisateurs et aux équipes de tournage. Les encadreurs de l'opération ont émis le souhait d'organiser un "sept jours pour un film" en Algérie.