Opération de nettoyage des cités inondées

L'APC et l'ONA (Office national de l'assainissement) ont lancé de grandes opérations de nettoyage des cités urbaines qui ont fait l'objet d'inondations la semaine écoulée. Ces opérations ont touché l'élimination des points noirs, notamment dans les grandes cités urbaines.Ces opérations ont concerné le déblaiement des voies publiques des tas de remblais résultant des inondations qui ont sérieusement altéré le cadre de vie des citoyens avec cette rentrée sociale et surtout la rentrée scolaire en gênant énormément la circulation des élèves.
Ces opérations ont été lancées dimanche à partir des grandes cités les plus touchées par ces inondations comme celles des 700 et 500-Logements. Le P/APC, qui a été décrié par une partie de la population et à qui on impute la tragédie vécue suite aux inondations, est sorti de ses gonds pour répondre à ses détracteurs.
Le P/APC, Bougueroua Mohamed, qui a supervisé personnellement ces actions n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger des entreprises de nettoiement qui, selon ses dires, ne font pas convenablement le travail pour lequel elles sont payées.
Il révélera qu'une entreprise qui s'est adjugé le marché de nettoyage pour 3 milliards de centimes ne fait que le minimum avec un effectif très réduit. Il fera savoir qu'il a lui-même surveillé de bonne heure le ramassage des ordures pour voir que les agents de services ne vident pas tous les dévidoirs et laissent derrière eux des ordures.
Par ailleurs, il impute la responsabilité d'une grande partie des inondations aux promoteurs en opération sur les hauteurs de la ville qui n'ont pas sécurisé leurs chantiers, laissant des tas de remblais, des déchets de matériaux de construction et de gravats au bord des routes, lesquels ont été emportés par les eaux de pluie vers la zone basse, bouchant ainsi les caniveaux. Il fera savoir que l'opération de curage des caniveaux a été effectuée à temps, mais cela s'est avéré inefficace face au déluge et au laisser-aller des entreprises en charge des travaux.

A. Boukarine