Algérie

Opération de l'armée algérienne à la frontière avec le Mali : 8 membres d'Aqmi tués


Opération de l'armée algérienne à la frontière avec le Mali : 8 membres d'Aqmi tués
Plus d'une centaine d'éléments de l'armée algérienne soutenus par des hélicoptères ont mené durant quatre heures une opération « qualitative » près de la frontière algérienne avec le Mali qui a entrainé l'élimination de 8 djihadiste armés d'Aqmi, rapporte le journal aujourd'hui le journal El Khabar. Le groupe tentait de s'infiltrer en Algérie.
L'opération a eu lieu dans la soirée du dimanche et a vu la participation de plus de cent membres de troupes d'élite de l'armée algérienne qui a liquidé un groupe venu de la région d'Anou Slimane, au nord du Mali. Ce groupe tentait de s'infiltrer en Algérie à travers une voie difficile. Selon des sources citées par El Khabar, les huit personnes tuées sont membres d'Aqmi. Au cours de l'opération, des hélicoptères ont lancé un raid contre un convoi de véhicule 4x4 appartenant à une entreprise nationale dans la région de Amaoune qui se trouve à 200 KM à l'ouest de Timiaouine (sud-est de la wilaya d'Adrar). Les éléments de l'armée algérienne ont récupéré des dizaines d'armes et des « documents importants relatifs à Al-Qaeda ». Au moins deux corps ont été transférés pour déterminer leurs identités. Selon le récit du journal, c'est un convoi de trois véhicules 4x4 qui a tenté de s'infiltrer en Algérie pour se saisir d'un véhicule appartenant à une entreprise nationale algérienne dans la région d'Amaoune près d'un lieu de rassemblement de nomades. Cette tentative d'infiltration a échoué, les services de sécurité ayant obtenus des informations sur le mouvement du convoi. Selon les informations, le chef du groupe, un malien, a été tué.
Postes avancés
Des unités de l'armée algérienne sont positionnées à des postes avancés près des frontières avec le Mali pour surveiller le territoire et empêcher des infiltrations. L'Algérie, pour rappel, refuse d'intervenir militairement au Mali et estime qu'une solution politique inclusive entre maliens (Bamako et les rebelles targuis) est possible. Une position de réserve confortée par un récent rapport de l'Ong Crisis Group qui a estimé qu'il ne faut pas « pas céder aux appels belliqueux » et « poursuivre les initiatives de règlement politique du conflit déjà entamées, sans pour autant négliger les questions sécuritaires. « La peur de voir le Nord contrôlé durablement par des groupes extrémistes ne doit pas conduire à une logique exclusive de répression contre le terrorisme », prévient Comfort Ero, directrice du programme Afrique de Crisis Group. « Lutter contre la radicalisation et régler par le dialogue les conflits qui traversent la société malienne est fondamental pour espérer une sortie de crise ». Quatre diplomates algériens dont le Consul de Gao sont toujours détenus par les djihadistes du Mujao.
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