Opération de bitumage des artères d’Aïn El-Turck

60% du programme accomplisEn attendant l’achèvement total de l’opération de bitumage des artères de la commune d’Aïn El-Turck, une opération au montant global de 4 milliards 900 millions de centimes, ce sont 60 % du programme qui ont été effectués, soit 13 km, lors de ces deux derniers mois. Un taux appréciable, notamment que cela survient juste avant le début de la saison estivale. Le relookage de la cité a quelque peu réconforté citoyens et commerçants qui avaient souffert les années précédentes de la dégradation du cadre de vie, ce qui avait, rappelons-le, éloigné les estivants dont beaucoup avaient choisi d’autres destinations balnéaires. Pour le reste de l’opération de bitumage, celle-ci devrait-être effective dans les jours qui suivent. A noter que l’interruption de l’opération est due à un problème d’approvisionnement en goudron auprès de la Sonatrach. Une requête adressée en ce sens par l’entreprise EGTO aux responsables de la compagnie, semble trouver bonne écoute puisque aussitôt, la matière première disponible, les travaux reprendront. Dans le même sens, soit l’embellissement de la ville, un montant de deux milliards et demi de centimes est alloué pour la réhabilitation des accès vers la mer, l’aménagement d’une balustrade à cap Falcon. Une autre enveloppe estimée à un milliard et demi de centimes cette fois-ci, est consacrée à l’éclairage public, la réalisation d’un mur de soutènement aux Dunes, la réfection (Beau séjour) et la réalisation d’une cité de 350 logements, de stades combinés, de même que l’installation de nouveaux postes de secours. Aux registres de la gestion des eaux usées déversant vers la mer, le lancement du projet d’un deuxième bassin de décantation pour un montant de 6 milliards de centimes, demeure l’autre acquis important pour les riverains, à qui se posait sérieusement un problème de santé publique. Sans compter le déficit en terme de chiffres pour ces mêmes riverains dont beaucoup tirent leurs subsistances en été de la location de leurs habitations, mais aussi, pour les opérateurs économiques de la région. Avec 09 stations de refoulement, le débit est quasiment nul. A signaler enfin la décision de transfert de la gestion du réseau d’assainissement vers un nouvel office, l’ONA, à qui échoira désormais la responsabilité de ce volet qui constituait, faut-il l’avouer, un lourd fardeau pour l’APC.