Opération d'assainissement

Les rues de Relizane et d'Oued R'Hiou n'offrent plus, comme par le passé, le spectacle de bazars à ciel ouvert. Les vendeurs qui encombrent les trottoirs ont été chassés, du moins des grandes artères. ll est vrai que certains vendeurs reviennent à la sauvette, mais plus cette foule de marché, cette affluence de souk qui ne laisse aucune place aux piétons et enlaidit tant les villes. Voilà une bonne chose.Mais il reste encore un domaine à assainir : celui des parkings. Les lieux de stationnement réglementés sont, en effet, très rares, ce qui explique que dans ces grandes villes que les gens stationnent n'importe où et n'importe comment, créant des désagréments aux autres automobilistes mais aussi aux passants et aux riverains. On ne sait pas si les nouvelles mesures de réglementation du code de la route vont réduire l'anarchie, en tout cas il est temps de rétablir une situation qui n'a que trop perduré. Pour revenir aux parkings, il faut rappeler que si les parkings réglementés sont rares, les parkings sauvages pullulent. On en trouve pratiquement dans tous les quartiers et dans toutes les rues : il suffit de faire la man?uvre pour stationner pour qu'un gamin ou un jeune homme surgisse, un bâton à la main, pour vous signifier que c'est un parking payant. Et inutile de protester: si vous ne vous exécutez pas, vous risquez, au prochain stationnement, de retrouver votre pare-brise cassé ou une roue crevée. ll est peut-être temps que la police mette de l'ordre dans ce domaine et qu'elle livre la chasse à ces racketteurs d'un genre nouveau. Des racketteurs que l'on retrouve, il le faut le rappeler, dans toutes les villes algériennes.