Algérie


OPEP
Beaucoup d'analystes de marchés et d'opérateurs, ainsi que les pays producteurs s'attendent à des décisions pratiques pour relancer le marché, mais, selon le secrétaire général de l'Opep, la rencontre informelle prévue le 27 septembre à Alger en marge du 15ème forum international de l'Energie, sera une "rencontre de concertation et non pas de prise de décisions". Il précisera que c'est ''une réunion informelle, ce n'est pas une réunion de prise de décisions, à l'inverse de celle qu'a abritée Oran en 2008. La tenue de la rencontre a été proposée par le Qatar en juin dernier pour permettre aux membres de l'Opep de se concerter et d'échanger leurs points de vues".A l'appui de ses affirmations, il a rappelé à la presse que ''nous (Opep) nous sommes réunis en juin, nous sommes en septembre aujourd'hui et il s'est passé beaucoup de choses entre les deux dates". Selon M. Barkindo, ''plusieurs réunions bilatérales entre les membres de l'Opep" allaient se tenir à l'occasion de cette réunion informelle. Sans doute pour ne pas donner de faux espoirs sur cette rencontre informelle des pays Opep, plus que jamais divisés tant sur le plan technique que politique, avec un bras de fer irano-saoudien, le SG de l'Opep a tenu à laisser la question centrale du gel de la production au moment ?'opportun''.Début août dernier, en annonçant la tenue de cette rencontre, le président de l'Opep, le Qatari Mohammed Ben Saleh Al-Sada, avait notamment expliqué que les discussions de cette réunion ''informelle'' d'Alger seront centrées sur une relance des prix du brut. Il avait dans un communiqué, indiqué que ?'l'Opep se préoccupe du "rétablissement de la stabilité et de l'ordre dans le marché pétrolier", a-t-il ajouté, avant de réaffirmer l'optimisme de l'Opep concernant un prochain rééquilibrage de l'offre et la demande, malgré la récente rechute des cours du brut. Les réactions des pays producteurs comme la Russie ont été positives, allant dans le sens d'une plus grande volonté à geler les niveaux de production, à un moment où l'offre dépasse les 4 mbj alors que la demande tarde à repartir.Guerre intestine sur les quotas de productionL'annonce de cette réunion avait fait frémir les cours, mais très vite, ils sont revenus à leurs niveaux moyens, douchés par la guerre intestine entre pays producteurs de l'Opep sur leur quota de production, en particulier l'Iran qui veut recouvrer son ancien quota, et l'Irak, ce qui, techniquement, va mettre plus qu'il n'en faut de brut sur le marché. Pour les pays Opep, il s'agit de reparler d'une même voix, et, surtout, de sensibiliser les pays producteurs non-Opep à une initiative commune pour rassurer les marchés et réajuster les prix. La tournée du ministre algérien de l'Energie, Nouredine Bouterfa, dans le cadre de la préparation de la rencontre d'Alger a tourné essentiellement sur la nécessité d'un accord global pour un gel graduel de la production des gros pays producteurs. Et de donner des signaux clairs aux marchés, même si d'autres facteurs jouent les ?'perturbateurs'', comme le ralentissement de la croissance en Chine et les effets à moyen terme du Brexit.Consensus sur la nécessité de stabiliser le marchéIl a notamment déclaré, lors de son escale moscovite, que la réunion informelle de l'Opep d'Alger allait "offrir l'opportunité pour parvenir à un accord qui favorisera la stabilisation du marché du pétrole". ?'L'Algérie a une proposition qu'elle soumettra aux participants de la réunion d'Alger. Nos consultations menées auprès de nos partenaires montrent qu'il y a un consensus autour de la nécessité de stabiliser le marché. C'est déjà un point positif", a-t-il ajouté. Le ministre Algérien s'était rendu notamment au Qatar, en Iran et à Moscou, et s'est entretenu avec de hauts responsables, dont le SG de l'Opep, sur la situation du marché pétrolier et sur les perspectives de la réunion d'Alger. D'autre part, et plus particulièrement sur le forum international de l'énergie (IEF), prévu du 26 au 28 septembre, il est, a estimé le SG de l'OPEP "une opportunité très importante pour les pays producteurs et consommateurs'', car ?'il va leur permettre de se concerter sur des questions liées à l'économie mondiale et à l'industrie mondiale du pétrole et du gaz". En clair, ?'on va débattre de questions fondamentales qui impliquent à la fois les producteurs et les consommateurs", a indiqué M. Barkindo.Twitter


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