Algérie

Onzième congrès L'UGTA veut changer ses statuts



L'organisation de Sidi Saïd compte revoir ses statuts, lors de son 11ème congrès, dont les travaux se tiendront les 29, 30 et 31 mars prochains à l'hôtel El-Aurassi d'Alger. « On pourrait apporter des amendements au statut de l'organisation mais pas à son règlement intérieur », nous a dit Abdelmadjid Sidi Saïd hier, en marge de la conférence organique du syndicat national des enseignants universitaires, dont la création a eu lieu à l'université de Bouzaréah. Durant ce 11ème congrès, il sera probablement question de réviser les dispositions relatives à l'élection des cadres syndicaux et autres critères de représentativité ainsi que l'organisation des structures syndicales locales et nationales. « Il faut que nous instaurons un lien entre les générations présentes et futures en terme de personnels, non pas par un changement au sens restrictif du terme, mais par une conception syndicale adaptée aux évolutions nationales et mondiales », nous explique Sidi Saïd. « Tout est prêt », nous dira-t-il à propos du congrès de l'organisation qui se tiendra selon lui, en présence de plus de 1.500 invités, dont 1.100 locaux et le reste représentant les syndicats régionaux et internationaux. Sont déjà annoncés ceux de la Confédération syndicale internationale (CSI), la Confédération européenne syndicale (CES), la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA), la Fédération syndicale mondiale (FSM), l'Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe (USTMA), l'Organisation de l'unité des syndicats africains (OUSA), en plus de ceux du Bureau international du travail (BIT) et de l'Organisation arabe du travail (OAT). « Donner un nouveau départ à l'organisation », Sidi Saïd y croit. « Nous présenterons, lors du congrès, un rapport d'activité 2000-2007 détaillé, on donnera des statistiques en plus des textes législatifs sur ce qu'a fait l'UGTA en terme d'augmentations des salaires, de règlement de conflits sociaux, d'applications des décisions de justice, de conventions de branches... », dira-t-il en précisant, que « cette documentation sera une mine de renseignements sur l'organisation ». Pour lui, « Stabilité - Solidarité - modernité », slogan du congrès, a « une grande signification en terme de dynamique syndicale » qu'il ne veut pas faire éloigner du politique « élément important », dit-il. « L'UGTA s'ouvre sur de nouveaux espaces », affirme-t-il au sujet de sa décision d'installer le syndicat national des enseignants universitaires à la veille du 11ème congrès. « Instaurer un lien entre l'UGTA et l'université est un impératif », souligne-t-il. Pour commencer, Sidi Saïd se verra obligé de faire son mea culpa « parce qu'on n'est pas venu vers vous avant ». Il estime « qu'une faute avouée est une faute pardonnée » à propos de ce qu'il a qualifié de « déficit de communication entre l'université et l'UGTA. C'est une réalité, je préfère le dire plutôt que ce soit dit par d'autres. Ce déficit de contact entre nous est dû à des événements sur lesquels je ne reviendrais pas ». Le SG de la Centrale syndicale apportera d'autres précisions, celles-là relatives à la présence des syndicats autonomes au sein de l'université. « Je n'ai aucune animosité à l'endroit des autres syndicats, bien au contraire, nous cherchons à trouver des synergies pour un travail collectif ». Il rappelle qu'il a été dans le groupe de travail qui a planché sur la loi syndicale 90-14 consacrant le pluralisme syndical. «Nous savons juste lire et écrire»


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