Algérie - Revue de Presse

Onze jeunes interceptés au large d’Oran



Encore des harraga sauvés de la mort Selon des sources proches des garde-côtes d’Oran, onze harraga ont été interceptés au nord de la plage de Bomo, hier aux environs de deux heures du matin, dans des conditions dramatiques… Ces jeunes, âgés de 23 à 30 ans, ont pris le départ de Ghazaouet, à bord d’un simple Zodiac et ont navigué durant quatre jours en pleine mer. Localisés par les garde-côtes de Béni saf, ces derniers ont averti leurs homologues d’Oran, qui ont procédé à l’opération de sauvetage. Une fois sur place, les éléments des garde-côtes ont été consternés. En effet, ces jeunes, au nombre de onze, étaient entassés dans une embarcation qui ne peut contenir normalement que quatre personnes. Originaires de la capitale et de la ville de Tlemcen, ces jeunes ont pris le départ le samedi dernier, mais par leur inconscience, cette aventure a failli tourner au drame après la panne survenue au niveau du moteur. Par ailleurs, nous apprendrons que deux d’entre eux, dont l’état de santé était préoccupant, ont été évacués vers les services des urgences. En effet, avec le froid et l’angoisse de cette traversée qui avait rapidement tourné au drame, ces deux jeunes ont vu leur état se dégrader. Rappelons qu’au cours de cette semaine 49 harraga ont été interceptés au large de Mostaganem, au moment où ils s’apprêtaient à entamer leur traversée à bord d’une seule embarcation. Plus rien n’arrête ces jeunes, même pas le froid, et il leur suffit de guetter une accalmie relative de la mer pour préparer un éventuel départ. Le souvenir de ces jeunes qui ont pris le départ le jour de l’Aïd est encore vivace. Après une panne de moteur, l’angoisse les avait gagnés, et ils n’ont pas eu la chance de ces 11 jeunes. Une fois que leur embarcation eut chaviré, deux d’entre eux avaient réussi à regagner les côtes et avertir les secours. Mais la mort avait déjà frappé et six corps avaient été repêchés par les garde-côtes et déposés à la morgue. Les autres reposeront au fond des flots ou seront rejetés par les courants dans d’autres rivages. Cependant, malgré ces fins tragiques, les gens n’ont plus qu’une idée en tête El Botti et el Harraga.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)