Devant la tribune de l'ONU, le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a affirmé que "le déni continu du droit des peuples sahraoui et palestinien à l'autodétermination (...) est immoral et constitue une question urgente pour ceux qui recherchent la paix en notre temps".Et d'ajouter "que le Conseil de sécurité a assumé ses responsabilités selon la charte (des Nations Unies) mais "ce qui reste est le renforcement de la mise en oeuvre de ces résolutions ".
Le président Mugabe a appelé l'organe onusien à "manifester sa détermination" à tenir un référendum d'indépendance au Sahara occidental, en déclarant que l'Union africaine, partenaire fiable du Conseil de sécurité pour les questions de paix dans le continent, s'attend à travailler en étroite collaboration avec le Conseil de sécurité sur le dossier sahraoui.
Pour la Palestine, il a estimé que la situation du peuple palestinien est "en constante détérioration et devrait inciter le Conseil à redoubler d'efforts en vue d'aboutir à la solution à deux Etats", déjà définie dans plusieurs de ses résolutions.
"Ce qui reste est le renforcement de la mise en oeuvre de ces résolutions" , a-t-il insisté.
De son côté le président de Sao Tomé-et-Principe, Evaristo do Espirito Santo Carvalho, a considéré dans son discours prononcé à l'occasion du débat annuel de la 72 ème session de l'Assemblée générale de l'ONU qu'il "était nécessaire d'accélérer le processus de dialogue et de concorde au Moyen Orient " pour parvenir à une solution pacifique et négocié, garantissant "le droit du peuple palestinien à reprendre son destin en main".
"De même, il est urgent de trouver une solution à la table des négociations aux tensions en Ukraine, à la question du Sahara occidental et (à la situation) dans notre pays frère, la République de Guinée-Bissau", a-t-il dit.
S'adressant à l'Assemblée générale, le président sud africain, Jacob Zuma, a déclaré que la détermination de l'ONU à soutenir la lutte sud africaine pour la libération doit être aussi démontrée pour mettre fin aux pratiques de l'apartheid en Palestine.
"Nous souhaitons également rappeler à l'Assemblée générale que le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination continue d'être compromis, contesté et refusé", a ajouté le président Zuma en évoquant, par ailleurs, la question sahraouie.
"Les Nations Unies doivent rester saisies de cette question, dans l'intérêt du peuple du Sahara occidental et aussi des aspirations africaines à l'intégration et à la c£xistence pacifique e, a-t-il soutenu.
"Monsieur le président si OR Tambo était de ce monde aujourd'hui, il aurait plaidé devant cette auguste organisation pour soutenir la lutte du peuple palestinien contre l'occupation et celle du peuple du Sahara occidental", a déclaré Zuma qui a dénoncé l'élargissement des colonies par Israel tout en rappelant le soutien de la communauté internationale à la solution à deux Etats.
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Posté Le : 22/09/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz