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ONU, voix et voies de l'Algérie Commentaire



ONU, voix et voies de l'Algérie Commentaire
Redéploiements. Aux situations graves, des positions fermes. Ces dernières se comptent dans les interventions du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, durant cette 68e Assemblée générale de l'ONU. La voix de l'Algérie a bien résonné ' raisonné aussi ' dans l'immense salle « façonnée » par le génial architecte Oscar Niemeyer. Le retentissement est à la mesure de sa clarté dans tous les sujets abordés de l'ordre des jours de la session de ce conclave mondial. La voix pour des voies de solutions est inscrite à l'actif de l'Algérie. Sans complexe, loin de toute langue de bois, il est un réel plaisir, un orgueil, de se sentir algérien à l'écoute du ton et de la portée de l'exposé du diplomate algérien. Une présence et une signature qui replacent l'Algérie de la fameuse revendication de la nécessité d'un « nouvel ordre mondial ». L'Algérie qui pèse diplomatiquement était sobrement présente lors de cette 68e Assemblée générale de l'ONU. Après les interventions de pays légalistes sur les questions de la Palestine, du Sahara occidental, du groupe des non-alignés, les conflits en Afrique et ailleurs, l'économie... M. Lamamra a affirmé, vendredi, qu'il était temps de libérer le monde des armes nucléaires en les considérant comme un « mal absolu » quel qu'en soit le détenteur. Pas de règlement sélectif ni de visée unilatérale. « Ces armes impactent la paix, la sécurité collective et le développement. » Le message n'a pas besoin de code. Car ce serait une absurdité que cette arme soit jugée « légitime » quand elle est détenue par certains et « illégitime » quand elle l'est par d'autres. Le décor est planté. Pour ce faire, l'heure est à l'accélération de l'entrée en vigueur du traité d'interdiction complète des essais nucléaires en plus de la production de matières fossiles à usage militaire. L'Algérie a appelé à une conférence pour réunir les conditions propices d'établissement d'une zone exempte d'armes de destruction massive au Moyen-Orient avant la fin 2013. Il s'agira pour l'Algérie d'être partie prenante, comme toujours dans tous les mouvements qui redessinent les relations internationales. A commencer par la réforme de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité. Il fallait le dire. Et c'est fait !


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