Algérie

ONU: L'Algérie élue membre du Conseil des droits de l'Homme



La campagne diplomatique intense que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a menée en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, a permis à l'Algérie d'être élue membre du Conseil onusien des droits de l'homme avec 178 voix pour la période 2023-2024.Le vote s'est déroulé mardi au siège des Nations unies à New York lors de la 17e séance plénière de l'Assemblée générale de l'ONU. L'Algérie a été élue «en reconnaissance à son rôle de pays pivot dans sa région, soucieux de promouvoir les principes et valeurs des droits de l'homme dans le monde», disent les diplomates présents à cette séance. Il est affirmé ainsi que «14 nouveaux pays rejoindront cet organe intergouvernemental du système onusien chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme dans le monde et de faire face à des situations de violations des droits de l'homme et de formuler des recommandations à leur sujet».
Ces pays ont été élus au même titre que l'Algérie qui a bénéficié du même nombre de voix que la Géorgie et le Maroc (178), alors que l'Afrique du Sud l'a été avec 182, la Roumanie (176), la Belgique (169), l'Allemagne (167), le Bangladesh (160), le Soudan (157), les Maldives (154), le Vietnam (145), le Chili (144), le Costa Rica (134) et le Kirghizistan (126).
Le Conseil des droits de l'homme, dont le siège est à Genève, se compose de «47 membres élus pour un mandat de trois ans selon une répartition géographique qui donne 13 sièges aux Etats africains, 13 également aux Etats d'Asie-Pacifique, 8 sièges aux Etats d'Amérique latine et des Caraïbes, 7 sièges aux Etats d'Europe occidentale et autres et 6 sièges aux Etats d'Europe de l'Est», est-il rappelé. Ce dernier, transformé de Commission en Conseil en 2006, obligent les Etats membres, « une fois élus à observer les normes les plus strictes en matière de promotion et de défense des droits de l'homme et ce, conformément aux dispositions de ses textes fondateurs et à coopérer pleinement avec le Conseil dès qu'ils seront soumis à la procédure d'examen périodique universel au cours de leur mandat ».
Les diplomates affirment ainsi que «l'accession de notre pays au Conseil des droits de l'homme, à partir du 1er janvier 2023, pour la 3e fois depuis la création de cet organe en 2006, lui permettra non seulement d'?uvrer à la promotion et à la protection des droits de l'homme à travers le monde mais aussi de confirmer la place qui est la sienne au concert des nations et confortera sa candidature pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2024-2025 dont les élections se tiendront en juin 2023», soulignent les sources diplomatiques.
L'on rapportait dans un article paru dans l'édition du 3 octobre dernier, que le hall de l'ONU à New York abritait en marge de l'AG de l'ONU, une campagne de promotion de la candidature de l'Algérie au Conseil de sécurité et une autre au Conseil des droits de l'homme à Genève. Une campagne de sensibilisation qu'a menée Ramtane Lamamra auprès des Etats membres de l'Organisation. En plus de ses contacts directs avec ses homologues et d'autres diplomates étrangers, des panneaux ont été dressés dans le hall à cet effet avec en prime le logo du panneau de la candidature de l'Algérie au Conseil de sécurité, « représentant une colombe, symbole incontournable de la paix, en forme de papier plié, papier représentant les différents documents produits par le Conseil de sécurité, la colombe survole un globe en arrière-plan, le message étant de ramener la paix dans le monde entier, le A de l'Algérie est de la forme de ‘maqam echahid' monument hautement symbolique dans notre pays ».
Lamamra avait déclaré que les questions de paix et de sécurité internationales nécessitent « une action internationale coordonnée (...) et un rôle déterminant du Conseil de sécurité à l'action duquel l'Algérie ambitionne d'apporter sa contribution », notamment à travers « l'impératif de focaliser les efforts sur leur renforcement, sur la promotion des principes et valeurs du non- alignement et d'un multilatéralisme revigoré (...) ». Il a en outre assuré que «notre pays, de par son rôle pivot dans sa région, ne manquera pas de partager ses vues de première main sur les défis en profonde évolution auxquels sont confrontés son voisinage immédiat, ainsi que la région du Sahel et sur le continent africain, et de promouvoir des approches coordonnées et intégrées assurant l'adhésion et l'appropriation des pays de la région».


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