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ONU/Assembl'e g'n'rale La Syrie, au c'ur des d'bats



ONU/Assembl'e g'n'rale La Syrie, au c'ur des d'bats
Négociations - La semaine la plus intense de l'année commence aujourd'hui au siège de l'ONU où près de 200 dirigeants passeront en revue les points chauds du globe, en priorité : la Syrie.En coulisse et parallèlement à l'Assemblée, les grandes puissances vont poursuivre des négociations sur la crise majeure qui touche ce pays. Une guerre qui a déjà fait 110 000 morts depuis mars 2011.
Moscou d'un côté et Washington, Paris et Londres de l'autre s'opposent depuis dix jours sur les moyens d'appliquer un plan pour éliminer les armes chimiques dont un inventaire à été remis, samedi, par Damas à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Si les positions se rapprochent, le Conseil de sécurité pourrait adopter une résolution dans le courant de la semaine, sortant ainsi de sa paralysie dans la crise syrienne.
Hier, dimanche, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé les Etats-Unis, de faire du chantage à la Russie pour qu'elle soutienne une résolution dure à l'ONU contre la Syrie, et reproché à l'Occident d'être obnubilé par l'idée d'un changement de régime dans ce pays déchiré par la guerre. «Nos partenaires américains commencent à nous faire du chantage : si la Russie ne soutient pas une résolution en vertu du chapitre VII, nous arrêterons de travailler à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques» (OIAC), a déclaré M. Lavrov dans une entrevue à une chaîne de télévision russe. «Nos partenaires sont désormais aveuglés par leur objectif idéologique de changement de régime» en Syrie, alors que l'objectif de la Russie est de «résoudre le problème des armes chimiques en Syrie», a-t-il ajouté.
Le nouveau président iranien, Hassan Rohani, est, pour sa part, très attendu. Ces derniers jours, il a multiplié les déclarations plutôt conciliantes. Ce qui ne l'a pas empêché, hier, dimanche, de mettre en garde les Occidentaux contre une intervention armée en Syrie, principal allié régional de Téhéran, prônant «la politique et le dialogue» pour «éteindre la guerre». «Ne cherchez pas une nouvelle guerre dans la région car vous allez le regretter», a-t-il lancé aux Occidentaux lors d'un discours à l'occasion d'un défilé militaire au sud de Téhéran. «On ne peut pas éteindre la guerre par la guerre, a-t-il ajouté. Il faut l'éteindre par la politique et le dialogue». «Nous pensons que tout le monde doit faire des efforts pour arrêter la guerre civile en Syrie et empêcher que les terroristes ne se renforcent dans la région», a ajouté M. Rohani, en souhaitant que «les groupes d'opposition syriens s'assoient à la table des négociations avec le gouvernement». Dans une tribune publiée jeudi sur le site internet du quotidien américain Washington Post, Hassan Rohani avait déclaré que son gouvernement était «prêt à faciliter le dialogue» en Syrie entre le régime et l'opposition.


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