Publié le 27.03.2024 dans le Quotidien l’Expression
L'humoriste Idir Benaibouche était de passage à Béjaïa dans le cadre des soirées ramadhanesques. Il a retrouvé son public de Béjaïa en l'espace de deux soirées consécutives, les 21 et 22 mars en cours. Il était l'invité du festival international du théâtre de Béjaïa dans un programme de partenariat avec la direction de la maison de la culture Taous Amrouche de Béjaïa. En espace de deux soirées, il a arboré son costume de «seul-sur-scene» Après avoir marqué l'actualité suite à la projection en avant-première du film «Ben Mhidi» du réalisateur Bachir Derais où il a joué le rôle de krim Belkacem, et celui de Didine dans la série télévisée «Mayna» de Walid Bouchebah qui passe sur la télévision nationale durant ce mois sacré de Ramadhan. Il entame sa tournée ramadhanesques à partir de la ville de Yemma Gouraya pour présenter son dernier one-man-show «Error». Un spectacle écrit conjointement avec l'écrivain-journaliste Chawki Amari, mis en scène par Walid Bouchebah. Si c'est au cinéma que l'on découvre son talent d'acteur, notamment dans «L'Oranais» de Lyès Salem, «Zeus» de Filippe Monteiro, où «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui, entre autres, Idir nous fait découvrir son autre facette de comédien de théâtre en occupant avec art et manière l'espace des planches de la boîte à l'italienne. Après son premier monologue «Journal d'un fou», suivi de son premier One-man-show «Jeunesse, état d'urgence» Idir Benaibouche enchaîne avec «Error» qui traite de la problématique relative à la douleur et le plaisir chez l'algérien à travers des scènes retraçant notre quotidien, nos contradictions, nos illusions et nos délires. Un spectacle où il a campé plusieurs personnages en passant du drame à la comédie, de la tragédie à la tragi-comédie... avec son autre talent d'imitateur, Idir Benaibouche nous plonge dans la dérision... nous fait rire de nos propres malheurs, de nos contradictions, de nos paradoxes. Il a fait passer au peigne fin toutes les facettes de notre société, des émissions de télé, au football, de l'actualité politique à la religion en passant par notre enfance... L'humoriste, comme un miroir, nous fait voir nos contradictions, nos illusions, nos délires et nos prétentions...sans crier gare. Mieux; on l'accepte, on l'admet et on rit... c'est le propre d'une thérapie par «l'auto-dérision».
Boualem CHOUALI
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Posté Le : 27/03/2024
Posté par : rachids