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Des chômeurs «victimes» des prêts bancaires»

Les bénéficiaires des crédits de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) sont nombreux à vivre une situation intenable. Certains n'arrivent même pas à faire aboutir leur projet, tant ils rencontrent des embûches. Parmi ces chômeurs promoteurs, Nacer Derris d'Alger dit «entamer sa deuxième année sans avoir pu entrer en activité». Il a contracté un prêt bancaire cumulé de
2 300 000 DA (1 700 000 et 600 000 DA) et a tenté en multipliant les démarches pour pouvoir fructifier son projet de «Transport de marchandises». Il espère surtout un contrat de travail avec des entreprises, car l'échéancier de remboursement du prêt bancaire est fixé à juillet 2014. D'autres bénéficiaires de la formule CNAC se disent déçus par les prêts accordés et informent qu'ils sont mal conseillés dans le choix de l'activité retenue. Ils souhaitent que d'autres chômeurs ne s'aventurent pas vu les conséquences graves qu'ils auront à assumer en cas de non-remboursement du prêt contracté. D'ailleurs, Nacer Derris se dit «victime du prêt bancaire», puisque jusqu'à présent il n'a pas pu démarrer son activité malgré le fait qu'il a acquis un véhicule.
Les Béjaouis n'iront pas au Liban

Habitué à nous donner de grandes satisfactions, le MB Béjaïa a décidé de boycotter la coupe arabe de volley-ball qui aura lieu en février prochain au Liban. L'annonce a été faite par son président, Krim Boudjelloud, lors d'une conférence de presse à Béjaïa, incriminant le MJS de ne pas avoir respecté ses propres textes. Rappelons que le MBB a remporté la coupe arabe en 2012 et que ce club devait recevoir du MJS les 100% des frais occasionnés pour ce déplacement, selon la réglementation en vigueur. Or, le MJS ne lui a octroyé que 50%. Pourquoi un tel manquement, personne ne peut l'expliquer, puisque même les recours resteront lettre morte. Se sentant blousés par ceux qui doivent encourager l'évolution du sport, les Béjaouis, qui en plus de ne rien voir des promesses en matériel du MJS, ont décidé de ne pas participer à une compétition internationale où ils devaient représenter l'Algérie.
La bouteille de gaz à 210 DA à Illizi

L'hiver est arrivé avec un froid sibérien, il est temps de se chauffer pour préserver sa santé des maladies respiratoires, rhumatismales et autres liées au froid. Mais à quel prix ' Dans la commune de Bordj Omar Driss, non encore alimentée en gaz de ville, le phénomène des flambées des prix des produits de base ne cesse de prendre de l'ampleur. La bouteille de gaz, considérée comme un produit de première nécessité et de large consommation, est depuis, hier, vendue à 210 DA, et ce, au su et au vu de tout le monde. «Cette hausse n'a aucune raison d'être, la victime reste toujours le pauvre citoyen !», se désole un père de famille. Alors que les habitants attendent toujours l'amélioration de leur cadre de vie, la réalité reflète un manque crucial en matière de commodités de base et de développement local, le branchement au gaz de ville reste un rêve qui date de plus de 40 ans, alors que la richesse gazière du pays est à deux pas de cette commune.