On vous le dit

Le sud de la wilaya de Chlef privé d'eau depuis lundiDéjà soumis au système de distribution de un jour sur deux et plus , l'approvisionnement en eau des populations du sud de la ville de Chlef (Haï Radar, les Frères Abbad et El Moussalaha) et des communes d'Ouled Ben Abdelkader, Sendjas et El Hadjadj connaît, depuis lundi, une coupure totale à partir de la station du barrage de Sidi Yacoub. La reprise de la distribution du précieux liquide, prévue jeudi, n'a malheureusement pas eu lieu, après la «réhabilitation de la partie affectée» .Ceci à cause, précise-t-on à l'ADE, des «travaux de consolidation fraichement réalisés sur la conduite en question». Jusqu'à hier matin, les robinets étaient toujours à sec dans les cités d'habitation concernées. Il faut signaler que les perturbations dans la distribution d'eau sont devenues chose courante dans cette région qui comprend plusieurs agglomérations .Le problème perdure malgré l'offre conséquente de cette substance vitale et la réalisation de réservoirs d'eau supplémentaires. En effet, en plus du barrage de Sidi Yacoub, la production d'eau a été renforcée, depuis 2015, par la mise en service de la station de dessalement de Ténès, d'une capacité journalière de 200 000 m2. Cependant, le réseau aval desservant certaines localités reste par endroits défectueux et nécessite souvent l'intervention des équipes d'entretien et de réparation de l'ADE. Cette situation est totalement à l'opposé des promesses maintes fois réitérées par les autorités concernées d'offrir l'eau H24 à travers la wilaya, du moins dans les grands centres urbains et zones rurales raccordés aux sources d'approvisionnement en question.
Deux cadres de la commune de Constantine arrêtés pour corruption
Deux cadres de la commune de Constantine ont été placés en détention préventive, mardi dernier, par le parquet du tribunal de Ziadia, pour corruption et racket contre un fournisseur d'affaires scolaires. Les faits remontent au début de la semaine dernière, lorsqu'un fournisseur d'articles scolaires a déposé une plainte pour racket contre deux cadres syndicalistes de la commune de Constantine, la présidente de la commission des ?uvres sociales et son trésorier. Selon l'enquête, tout a commencé lorsque les deux prévenus ont fait une demande auprès de ce fournisseur pour l'achat de cartables et de fournitures scolaires pour les enfants des travailleurs de la commune. Selon les informations en notre possession, la présidente de la commission et son trésorier auraient exigé une avance à remettre par le fournisseur pour la conclusion du marché, ce qui a poussé ce dernier à déposer une plainte au niveau de la sûreté de wilaya. C'est ainsi que les éléments de la police judiciaire, avec l'aide de la victime, ont tendu une souricière aux deux cadres arrêtés en flagrant délit de corruption et conduits au niveau du siège de la sûreté. Un dossier judiciaire a été établi à l'encontre des deux accusés, présentés, mardi dernier, devant le parquet du tribunal de Ziadia, qui a ordonné leur mise en détention préventive.
Deux morts dans une collision entre un camion et une voiture à Jijel
On appréhendait depuis fort longtemps un tel drame. Et ce qui devait arriver est arrivé, mercredi vers 22h, dans la localité de Tassoust (Emir Abdelkader) à 8 km à l'est de Jijel. L'accident s'est produit près de résidence universitaire du 19 mai 1956 où un gros camion de marque Sonacome, dédié à l'extraction illégale de sable de mer, a écrabouillé une voiture de marque Renault 21, causant des blessures plus ou moins graves à 5 personnes. Bilan : deux morts sur le coup parmi les personnes se trouvant dans le véhicule léger et trois blessés dont un jugé dans un état très sérieux. Le véhicule léger a été traîné par le camion sur quelques mètres jusqu'à la clôture de la résidence où il s'est immobilisé. Les blessés ont été évacués par la Protection civile vers les hôpitaux et de Jijel et Taher, alors que les deux cadavres ont été orientés vers la morgue du dernier établissement cité. Ce drame nous replonge dans les dangers que représentent les extracteurs illégaux de sable de mer, dont l'activité n'a jamais cessé comme nous avons eu à le constater lors de plusieurs virées nocturnes
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