On vous le dit

6 chômeurs arrêtés pour séquestration à Boukhadra
Six jeunes chômeurs de la région de Boukhadra ont été arrêtés et mis en garde à vue, hier, par les éléments de la Gendarmerie nationale et l'enquête ouverte suit toujours son cours. Ils seront présentés devant le procureur de la République près le tribunal d'El Ouinet dans les jours à venir, au motif de séquestration du directeur de la mine de Boukhadra, Semaili Zoubir, apprend-on de source bien informée .Celle-ci ajoute que d'autres chômeurs, ayant participé à l'action de protestation entreprise dimanche dernier, sont toujours recherchés. A rappeler qu'une trentaine de chômeurs s'en sont pris à la direction de la mine d'exploitation de minerai de fer de Boukhadra, à 35 km de Tébessa, séquestrant son directeur. Suite à quoi, ce dernier a eu un malaise dans son bureau. Il a été admis à l'hôpital de Morsott. Immédiatement la direction de la société des mines de fer de l'Est (MFE) a déposé une plainte auprès de la brigade de la Gendarmerie nationale. Il faut signaler que ces jeunes chômeurs ont été recalés du concours de recrutement de mineurs, d'agents de sécurité et autres au niveau de la mine d'exploitation du minerai de fer à Ouenza et à Boukhadra. La liste des admis audit concours, organisé en 2019 par l'Institut supérieur de gestion de Annaba (ISGA), a été annulée sous prétexte qu'elle serait entachée d'irrégularités.
Un astéroïde a frôlé la Terre
Un astéroïde long de trois à six mètres est passé à 2950 km de la Terre dimanche, selon l'agence spatiale américaine (Nasa), qui annonce qu'il s'agit de l'astéroïde le plus proche à avoir jamais été observé, passant près de notre planète. S'il était entré en collision avec notre monde, l'astéroïde, baptisé 2020 QG, n'aurait probablement pas fait de dégâts, mais sa désintégration dans l'atmosphère aurait sans doute créé une boule de feu dans le ciel, un météore, explique le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa dans un communiqué mardi. Le caillou est passé au-dessus du sud de l'océan Indien dimanche à 4h08 GMT, à une vitesse de 12,3 km par seconde, à une distance bien en-dessous de l'orbite géostationnaire d'environ 36 000 km où volent la plupart des satellites de télécommunication. L'astéroïde a en réalité été repéré six heures après son passage, par le Zwicky Transient Facility, un télescope à l'observatoire Palomar de l'université Caltech, en Californie, comme un long trait lumineux dans le ciel.
Trump persiste : «Le Mexique paiera pour le mur»
Le président américain, Donald Trump, a réitéré, mardi, que le Mexique paiera pour la construction du mur anti-immigrés à la frontière entre les deux pays. «Le Mexique paiera éventuellement pour le mur», a affirmé le président Trump lors d'une visite en Arizona, en avançant une nouvelle idée : la perception de péages pour les véhicules qui traversent la frontière. «Peu importe si vous payez maintenant ou dans les prochains mois. Le Mexique paiera. Nous avons une très bonne relation avec le Mexique, et le Mexique paiera pour le mur», a assuré Trump quand les journalistes lui ont rappelé que pendant la pandémie il y a peu de trafic pour appliquer ce type de péage. Une autre option, soulevée par le locataire de la Maison-Blanche, est d'imposer une taxe sur les transferts d'argent des migrants mexicains depuis les Etats-Unis vers leur pays d'origine. Trump a assuré que «peut-être» le prétendu paiement du mur serait obtenu par une «combinaison» de ce péage et une «taxe sur l'argent renvoyé au Mexique».
Le président sud-africain éclaboussé par les scandales
Une récente série d'affaires de corruption liées à la pandémie de coronavirus a écorné l'image du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, mais pourrait, jugent les analystes, le forcer enfin à tenir sa promesse de nettoyer le pays. Dans une Afrique du Sud, toujours engluée dans les remugles des scandales de la présidence de Jacob Zuma (2009-2018), les accusations de détournement de fonds publics destinés à la lutte contre la Covid-19 ou au soutien des populations n'ont surpris personne. Les ONG en charge des plus démunis ont d'abord été émues par la gestion très personnelle de l'aide alimentaire par certaines autorités locales. Puis, certains hôpitaux ont dénoncé la «disparition» de lots entiers de matériels de protection promis à leurs soignants.