On vous le dit

D'inestimables pertes à la forêt suburbaine de TiaretAprès avoir vaincu les flammes et circonscrit les feux qui se déclaraient, trois jours durant, à l'aide de plusieurs unités de la Protection civile, d'entités publiques, de l'armée et de centaines de citoyens, les responsables forestiers estiment les pertes à «500 hectares de pins d'Alep et diverses autres variétés». Bien plus, c'est l'espèce animalière qui a encore pâti de l'inconséquence de cet acte que beaucoup jugent «criminel». Hier, en dépit de l'extinction des grands feux qu'une bourrasque a atténués, des éléments combinés sont restés en place pour parer à d'éventuels autres départs de feu.
Deux corps de harraga rejetés par la mer à Mostaganem
Deux corps de harraga, âgés de plus de 30 ans, ont été rejetés par la mer en l'espace de 24 heures à Sidi Lakhdar, à l'est de Mostaganem. Le premier corps a été repêché au niveau de la plage de Petit-Port, la veille de l'Aïd El Adha. Quant à celui de la seconde victime, il a été retrouvé vendredi dans une zone rocheuse à la plage d'Aïn Brahim. Nos informations indiquent que le premier portait une sandale noire, un jean bleu et un tricot noir. Dans ses poches se trouvaient un téléphone portable, 1000 euros et 1000 dinars. Le tout était soigneusement enveloppé par un sachet en plastique. C'est ce qu'indique la même source. Il s'agit probablement de deux harraga, dont l'aventure s'est terminée en drame suite au chavirement de leur embarcation. Les deux corps sans vie ont été transférés vers la morgue de l'hôpital de Sidi Ali par les éléments de la Protection civile pour identification par les services compétents. Au moment où nous mettons sous presse, aucune information n'a filtré concernant les autres harraga du groupe. Une enquête a été ouverte. A noter que ces derniers jours, quelque 500 harraga, tous âges et sexes confondus, ont quitté le territoire national à partir des différentes plages de Mostaganem pour se diriger vers les côtes ibériques, a-t-on appris.
Saisie de onze moteurs à combustion à Tébessa
Onze moteurs de véhicules et un important lot de pièces de rechange en provenance de la Tunisie ont été saisis, mercredi passé, par les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de la commune de Bir Dheb selon des sources bien informées. Ces pièces de rechange d'une valeur estimée à une dizaine de millions de dinars et introduites illégalement sur le territoire national ont été découvertes à bord d'un fourgon dans le village d'Aïn Fodda lors d'un contrôle de routine sur l'axe routier reliant la wilaya de Tébessa et Oum El Bouaghi. Le propriétaire âgé d'une trentaine d'années a été interpellé par les mêmes services. Il sera poursuivi en justice pour contrebande, selon les mêmes sources.
Les Suédois devraient télétravailler jusqu'au Nouvel an au moins
La Suède, qui a attiré l'attention avec sa stratégie moins stricte face au coronavirus, a appelé jeudi 30 juillet à travailler à domicile au moins jusqu'au Nouvel An, au moment où le pays nordique a passé le cap des 80 000 cas. La mesure, qui vise en partie à réduire la promiscuité dans les transports publics, est destinée à faciliter les choses pour les travailleurs essentiels. Les autorités suédoises enregistrent actuellement une baisse du nombre de nouveaux cas, en particulier les cas graves nécessitant des soins intensifs. Mais l'Agence suédoise de santé publique note que si les «contacts augmentent à nouveau, il y a un risque considérable d'une nouvelle propagation au cours de l'automne». «Nous avons toujours cherché à mettre en place des mesures durables et à faire preuve d'endurance dans le travail de longue haleine que nous allons devoir accomplir pour lutter contre cette pandémie», a fait valoir l'épidémiologiste en chef Anders Tegnell. Depuis le début de la crise sanitaire, le pays a enregistré 80 100 cas de Covid-19, dont 318 ces dernières 24 heures, soit un des niveaux de contamination par habitant parmi les plus élevés d'Europe. Au total, 5739 personnes sont décédées du virus en Suède, selon les autorités suédoises.