Algérie

On vous le dit



Des entrepreneurs pénalisés à LaghouatPlusieurs entrepreneurs de la wilaya de Laghouat se retrouvent pénalisés à cause d'une nouvelle mesure introduite par le trésorier de la wilaya. Une mesure qu'ils jugent bureaucratique et surtout injuste. Celle-ci consiste à obliger les entrepreneurs à remplir une fiche au niveau du Trésor avant de percevoir les montants qui leur ont été adressés par différents organismes en paiement de leurs prestations. Ils se sont renseignés auprès du ministère des Finances, lequel leur a affirmé que la mesure en question n'est qu'une initiative locale et donc n'a pas été dictée par une instruction de la tutelle. Le Trésor de la wilaya de Laghouat (ou de toute autre wilaya) est un organisme payeur qui doit se soucier d'abord de l'identité du bénéficiaire.
Un syndicaliste dénonce son licenciement «arbitraire»
L'employé de l'Office national de la météorologie (ONM) et syndicaliste de l'UGTA, Boualem Sahraoui, dénonce son licenciement abusif. «Le directeur général de l'ONM a avancé un motif fallacieux pour justifier sa décision. Il a invoqué (nous avons une copie de la décision) dans sa décision l'abandon de poste. Ce qui est totalement faux, puisque j'étais en congé de maladie délivré par un médecin assermenté», explique le concerné. Brandissant le certificat médical, daté du 25 mars 2020, dans lequel le médecin affirme que son «patient présente un diabète de type 2, nécessitant un traitement médical au long cours». «Ce document prouve que j'ouvre droit au congé exceptionnel décidé par les autorités, car je souffre d'une maladie chronique et je présente plus de risque de choper le coronavirus. L'article 8 du décret exécutif numéro 20-69 du 21 mars 2020 promulgué par le gouvernement Djerrad, le 21 mars 2020, confère aux travailleurs malades chroniques le droit légitime de leur mise en congé exceptionnel rémunéré dans le cadre de la protection des travailleurs malades chroniques contre la Covid-19», rappelle-t-il. Mais le directeur de l'ONM n'a pas tenu compte de ce fait et a décidé le 12 mai de me licencier. Selon lui, le «vrai motif de ce licenciement est l'exercice syndical». «Il m'avait également interdit de me porter candidat aux élections du Comité de participation (CP) de l'ONM qui a un statut juridique de l'EPIC. J'ai donc dû passer par la justice pour obtenir ce droit», affirme-t-il. Ce licenciement n'a pas respecté la loi, en particulier l'article 73 du code du travail qui oblige l'employeur à passer par la commission de discipline avant de prendre des mesures à l'encontre de leurs employés.


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