On vous le dit

Les infirmes moteurs d'origine cérébrale en manque de médicamentsEn plus des effets psychologiques causés par la pandémie mondiale du coronavirus, les enfants infirmes moteurs, d'origine cérébrales s'expliquant mal le confinement qui n'en finit plus, sont confrontés à un problème plus important : le manque de certains médicaments susceptibles d'empêcher les crises d'épilepsie. Face au manque du Sabril 500 en sachets et comprimés, le Rivotril en gouttes, le Dantrium CP mg et Dépakine, les parents s'inquiètent. Pour mettre en branle la chaîne de solidarité et alerter le cas échéant les responsables concernés, Mohamed Khentache, le président de la dynamique association des parents d'infirmes moteurs d'origine cérébrale (APIMC) de Sétif lance un appel s'apparentant à un SOS . «L'apparition du Covid-19 complique l'existence des familles des enfants infirmes d'origine cérébrale. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, le manque de certains médicaments, introuvables en Algérie, en rajoute une couche»,souligne, non sans dépit, notre interlocuteur.
Les anciennes pratiques de retour à Sétif
Pour masquer le lugubre visage du marché couvert hérité de l'ère coloniale, inscrit dans l'agenda de la visite du ministre du Commerce en déplacement lundi à Sétif, les éminences grises de la commune de Sétif, divisées en deux blocs, se souviennent de l'existence de l'espace commercial, situé pourtant au c?ur de l'antique Sétifis. Délaissé et ignoré depuis belle lurette, le marché refait surface, attire soudainement l'attention. A la veille de la visite de Kamel Rezig, le marché bénéficie d'un vrai-faux lifting, au grand étonnement des marchands et de leur clientèle, se rappelant les anciennes pratiques obligeant les responsables locaux à se retrousser les manches à la veille d'une «visite de travail et d'inspection» d'un officiel faisant comme si de rien n'était.
4 personnes arrêtées pour vente illégale de produits pharmaceutiques via les réseaux sociaux
Quatre personnes ont été arrêtées, par les services de la police à Tipasa, pour leur implication dans la vente illégale de produits pharmaceutiques via les réseaux sociaux, a indiqué, lundi, un communiqué de ce corps sécuritaire. Selon le document, la brigade de lutte contre les crimes informatiques de la sûreté de wilaya de Tipasa a mis un terme aux agissements d'un réseau de quatre individus, qui exploitaient la situation sanitaire du pays, marquée par la propagation du Covid-19, en mettant en vente (en gros) illégalement, et via les réseaux sociaux, des produits pharmaceutiques. L'opération a permis, selon la même source, la saisie de près de 22 000 masques médicaux, et d'une importante quantité de médicaments ayant dépassé leur date de péremption, outre des produits parapharmaceutiques. Une procédure judiciaire a été engagée à l'encontre des suspects arrêtés, dans l'attente de leur présentation devant le parquet territorialement compétent, a ajouté le communiqué de la cellule de presse de la sûreté de wilaya.
Un mort et deux blessés lors d'un dérapage de véhicule à Kherrata
Un mort et deux blessés ont été déplorés, lundi après-midi, suite à un dérapage d'un véhicule de tourisme sur la RN9 (Béjaïa -Sétif), à hauteur du lieudit Tamelaht, non loin de la ville de Kherrata à 70 km à l'est de Béjaïa, indique un communiqué de la Protection civile. La victime, une fillette de 3 ans, s'est éteinte sur le coup, alors que son frère, âgé de 6 ans et son père, un quadragénaire ont souffert de blessures légères et d'un fort choc émotionnel, a-t-on précisé. Tous les trois ont été évacués à l'hôpital de Kherrata. Les circonstances de l'accident n'ont pas été précisées, selon ma même source, indiquant que la Gendarmerie nationale a ouvert une enquête pour ce faire. Cet accident est le 68e du genre à se produire dans la wilaya depuis le début du mois courant, causant 76 blessés et deux morts, ajoute la même source.