Algérie

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Un juge brésilien rend son passeport à Lula

Un juge fédéral brésilien a ordonné, vendredi, que le passeport de Luiz Inàcio Lula da Silva, confisqué par la justice la semaine dernière après sa condamnation en appel à une peine de prison, soit rendu à l'ancien président. Alors qu'il s'apprêtait à partir en Ethiopie pour participer à une conférence de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) en fin de semaine dernière, Lula avait été empêché de quitter le Brésil par un juge fédéral, qui a ordonné la confiscation de son passeport. Lula- candidat favori de l'élection présidentielle d'octobre- a annulé son voyage prévu quelques heures plus tard et ses avocats ont remis son passeport à la justice le lendemain. Mercredi dernier, un tribunal de Porto Alegre (sud) a confirmé que Lula était coupable de corruption passive et de blanchiment d'argent pour avoir accepté un triplex en bord de mer de la part d'une entreprise de construction.
Le Liban marque le retour de cinq pièces d'antiquité volées
Le Liban a célébré, vendredi, le retour de cinq pièces d'antiquité vieilles de plus de 2400 ans et d'inspiration hellénistique, volées il y a plus 30 ans durant la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1975 et 1990. Parmi les cinq pièces, figure une tête de taureau en marbre blanc de taille réelle, prêtée par un collectionneur privé au Metropolitan Museum of Art (Met) de New York. Evaluée à quelque 1,2 million de dollars, cette statue serait d'origine grecque et daterait d'environ 360 avant J.C. Elle aurait été découverte lors de fouilles dans les années 1960, avant d'être volée pendant la guerre civile. Ces cinq objets, découverts sur le site du dieu phénicien de la guérison Eshmoun, avaient disparu en 1981 des entrepôts archéologiques de Byblos, au nord de Beyrouth. Elles ont refait surface sur «le marché international des antiquités», selon un communiqué du ministère de la Culture.
Le juge anticorruption du Nigeria accusé de... corruption
Le juge chargé des dossiers de corruption chez des responsables publics du Nigeria a, lui-même, été accusé de corruption, selon des documents présentés à la justice. Danladi Umar a été accusé par l'agence nigériane anti-corruption, la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC), d'avoir exigé 10 millions de nairas (22300 euros, 27800 dollars) d'un suspect «pour un service ultérieur en relation avec un dossier en suspens», selon les documents. Le juge aurait aussi reçu, en 2012, par le biais de son assistant, 1,8 million de nairas du même suspect «en relation avec le cas qu'il traitait», selon la même source. Le juge Umar, qui préside le Tribunal du code de conduite du pays, une cour spéciale chargée de juger les dossiers de fausses déclarations de patrimoine et de revenus, avait acquitté l'an dernier le président du Sénat, Bukola Saraki, accusé de corruption lorsqu'il était gouverneur de l'Etat du Kwara, de 2003 à 2011.


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