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19 harraga interceptés au large d'El Tarf

Un nouveau groupe de 19 harraga ont été arraisonnés, hier à 2h30 du matin, par les unités du Groupement territorial des gardes-côtes d'Annaba (GTGT). Ces candidats à l'émigration clandestine sont partis vers minuit de la plage d'Aïn Soltane (Annaba) en direction des côtes sardes. Ils ont été accostés au milieu du golfe d'Annaba, à 5 miles (9,25 km) au large des côtes d'El Tarf. Ils étaient à bord d'une embarcation non immatriculée et avaient pris le soin de jeter le moteur hors-bord et ses nourrices avant d'être abordés par les gardes-côtes. Les fuyards, tous des hommes, sont en grande majorité originaires de la cité des Allemands à Annaba. Cette quatrième embarcation arraisonnée porte à 118 le nombre de harraga interceptés depuis le début du mois de Ramadhan, 1500 personnes se sont noyées ou ont été portées disparues en Méditerranée en 2011, selon le Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU. La plupart sont des Maghrébins et des ressortissants des pays du Sahel qui tentaient de rejoindre les côtes sud de l'Europe.
Quand la matraque fait la loi

Après avoir déserté les plages durant pratiquement tout le mois de Ramadhan, beaucoup de citoyens ont renoué ces derniers jours avec les plaisirs que seule la grande bleue peut leur procurer. Ils ont également renoué avec les désagréments et les tracas que leur font subir les plagistes et surtout les gardiens de parking autoproclamés, qui ont investi avec force les différents sites de baignade où ils ont, faute de contrôle, fini par imposer leur diktat. Ces énergumènes, majoritairement issus de la petite délinquance, agressifs dans le verbe et dans le regard, procèdent à un véritable racket des automobilistes. Et gare à celui qui ose s'opposer à leur loi. Mais comme le phénomène a été maintes fois signalé sans pour autant que des mesures soient prises, les citoyens se résignent et abdiquent pour éviter les problèmes, surtout lorsqu'ils sont en famille.
La pomme de terre cédée à 100 DA !

Après avoir longtemps flirté avec les sommets durant de longs mois, les patates ont perdu 50% de leur prix chez les détaillants, puisque de 80 DA le kilogramme, elles étaient vendues au mois de Ramadhan 40 à 50 DA. A la suite de cette normalisation, le consommateur s'attendait à ce que les fruits et légumes suivent la même courbe. Peine perdue, puisque au lieu de baisser, les prix ont de nouveau pris de l'altitude depuis hier. Le légume du pauvre, qu'est la pomme de terre pour certains, la reine des marmites pour d'autres, est, en effet, cédée à pas moins de 100 DA le kilo. D'aucuns continuent à se demander si cette flambée va durer dans le temps.
15 personnes mordues par des chiens à Boumerdès

Les citoyens de la commune de Beni Amrane vivent actuellement une panique générale à cause de la prolifération des chiens errants au niveau des quatre coins de la ville. Cette peur s'est accentuée un peu plus parmi la population, suite à la multiplication des cas de morsure dans la région, le nombre de victimes ayant atteint une quinzaine depuis le début du mois en cours. Ce bilan a été avancé par le Centre d'hygiène et de prévention, sis dans la daïra de Thénia où les victimes, âgées entre 6 et 75 ans, continuent de recevoir les soins, notamment des vaccins contre la rage. Ces soins peuvent s'étaler sur trois mois. Il faut dire que l'augmentation des cas de morsure est due principalement à l'absence de campagne d'abattage des chiens. La dernière victime de ces bêtes enragées a été un enfant de moins de six ans. Il a été mordu au pied à quelques mètres seulement de la maison, alors qu'il s'apprêtait à aller chez le boulanger du coin, dira son père. Ce dernier nous a confié avoir alerté les responsables locaux pour déclencher, en urgence, une campagne d'abattage de ces animaux pour éviter d'autres cas de morsure à l'avenir.